Le rapport rend compte de l’activité de la Miviludes et de ses observations du phénomène sectaire sur l’année 2016 et le 1er semestre 2017.
En 2016, la Miviludes a reçu 2323 saisines (chiffre en légère augmentation). L’engouement pour les thérapies alternatives, pour les méthodes de développement personnel, pour les pseudo-psychothérapies, pour les pédagogies alternatives… offre des opportunités nouvelles pour des mouvements et des leaders qui cherchent à exercer une emprise sur leurs adeptes. Les grands sujets de préoccupation actuels, de l’environnement jusqu’à la crise des réfugiés, sont utilisés pour attirer de nouvelles recrues. Internet et les réseaux sociaux modifient les modes opératoires de ces prédateurs.
Comme le montre la deuxième partie du rapport, face au risque sectaire, la Miviludes sensibilise les agents publics, et noue des partenariats avec les ordres professionnels de santé, les acteurs de la formation professionnelle...
Une troisième partie rend compte de la contribution de la Miviludes en matière de prévention de la radicalisation.
Une quatrième partie regroupe des études et illustre ainsi des coopérations avec des chercheurs et des professionnels de différentes disciplines :
- La résistance à la vaccination abordée sous l’angle de la recherche géopolitique apporte un éclairage original sur les mouvements de pensée influents dans ce domaine ;
- L’analyse des violences exercées à l’encontre des enfants dans les groupes sectaires, par une psychologue clinicienne ;
- La maltraitance financière à l’encontre des personnes âgées, sujet émergent et encore mal connu en France ;
- Enfin, un article sur les mécanismes cognitifs et résonances émotionnelles dans le processus de radicalisation violente développe certains des éléments de recherche universitaire sur lesquels s’appuie la Miviludes pour ses interventions dans les formations sur la prévention de la radicalisation.