Les 5 et 7 juin 2024 à Cayenne puis à Saint-Laurent-du-Maroni, l’ANFH Guyane a initié des matinées consacrées à la QVT. L’occasion pour les participants d’être sensibilisé aux conséquences du mal-être au travail et de participer à des ateliers de techniques de libération des tensions corporelles. Retour sur ces rendez-vous axés sur une thématique stratégique pour les agents comme pour les établissements avec Mylène Montgenie Campbell, déléguée régionale de l’ANFH Guyane.

Sensibiliser et outiller les personnels afin qu’ils deviennent acteurs de leur qualité de vie au travail. Voici l’ambition affichée des « Mat’QVT », des matinées consacrées à la thématique de la qualité de vie au travail (QVT) proposées par l’ANFH Guyane en collaboration avec l’ARACTE* Guyane. « La qualité de vie au travail est l’affaire de tous » rappelle Mylène Montgenie Campbell. « Il nous semblait primordial d’apporter un regard concret et des outils pratiques sortant du cadre habituel de la formation. » Ouvertes sur inscription à tout le public hospitalier, les deux matinées proposées ont réuni, de 8h à 13h, une vingtaine de participants chacune, des personnels administratifs et paramédicaux rejoints par des agents du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) également invités pour l’occasion.
 

Sensibiliser les personnels aux conséquences du mal-être professionnel

Pour ouvrir ces matinées, des représentants de l’ARACTE(Association régionale pour l’amélioration des conditions de travail en entreprise) Guyane et de l’ANFH Guyane sont revenus sur la définition de la QVT et les différentes réalités qu’elle englobe (relations au travail, santé, égalité professionnelle ; etc.) Cette introduction a été suivie par l’intervention d’une psychologue du travail. « S’appuyant sur son expérience professionnelle, elle a sensibilisé les participants à l’impact du mal-être au travail, non seulement dans le cadre professionnel mais également dans la sphère privée. Elle a rappelé notamment quels sont les premiers signes d’un burn-out et comment les identifier avant d’insister sur l’importance de garantir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle » relate la déléguée régionale.

S’initier à l’automassage et aux étirements

La seconde partie des matinées était consacrée à deux ateliers d’une heure chacun dédiés aux gestes et postures ainsi qu’aux techniques d’automassage. « Nous avons répartis les participants en deux groupes pour qu’ils participent à tour de rôle à chacun de ces ateliers. Un ostéopathe a présenté les problèmes et les douleurs provoqués par une mauvaise posture au travail avant de faire une démonstration des étirements ou des bonnes pratiques permettant d’y remédier, explique Mylène Montgenie Campbell. Le second atelier a porté lui sur le Do-In, une technique d’automassage ancestrale issue de la médecine traditionnelle chinoise. Les participants ont été invités à tester cette méthode en pressant du doigt les zones à l’origine de leur douleur. »
 

Une première édition sous le signe du succès

La fin des rendez-vous laissait place à des temps de discussion invitant les participants à témoigner. « Plusieurs d’entre eux ont fait part de leur ressenti. La question du handicap invisible et de ses répercussions sur la qualité de vie au travail a notamment été abordée au cours de ces échanges. » Face aux succès de cette première édition, de nouvelles Mat’QVT devraient être programmées, « peut-être autour de la question des relations au travail, un sujet suggéré par plusieurs participants » confie la déléguée régionale.