Repérage, diagnostic et prise en charge de l'endométriose

L’endométriose affecterait entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en âge de procréer et représente en France une forte cause d’infertilité. Elle provoque des douleurs invalidantes à type de dysménorrhées, de dyspareunies, de douleurs pelviennes mais également, selon sa localisation, des signes fonctionnels urinaires (dysurie), digestifs (dyschésie), notamment, faisant de l’endométriose une maladie à retentissement fonctionnel important altérant la qualité de vie. A cela s’ajoute un retard diagnostique quasi-systématique, en moyenne de sept ans, laissant le temps à la maladie de progresser alors qu’il n’existe aujourd’hui aucun traitement curatif. En réponse à cet enjeu de santé publique, la Stratégie nationale de lutte contre l’endométriose annoncée par le Président de la République a été lancée en février 2022. Elle s’inscrit également au sein du Plan interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes (2023 – 2027).

Améliorer les pratiques professionnelles du diagnostic de l’endométriose.