Publié le 19/01/2014
Métiers du sport et de l'animation
Un rapport de mission de l'Inspection générale de la Jeunesse et des sports souligne la complexité du dispositif de formation et de certification aux métiers du sport et de l’animation. Les rapporteurs tout en rappelant que les diplômes délivrés par le ministère chargé des Sports et de la jeunesse (MSJEPVA) sont aujourd’hui des "diplômes reconnus par les employeurs et appréciés le plus souvent par leurs titulaires”, font état de plusieurs constats très largement partagés :
- celui de la pertinence du dispositif ministériel de formation et de certification, construit sur le principe de l’alternance, au regard des objectifs de professionnalisation et d’insertion sociale de ses bénéficiaires ;
- celui d’une complexité croissante de l’architecture des diplômes délivrés, dont la gestion de plus en plus lourde est en décalage progressif avec les moyens d’action, en diminution, des services déconcentrés, et avec les ressources dont disposent les établissements publics nationaux ;
- celui enfin d’un déficit d’articulation et de complémentarité avec les autres certifications professionnelles délivrées dans les champs des métiers du sport et de l’animation. Ce diagnostic doit permettre de définir les axes de réflexion afin d’examiner les différents scénarios d’organisation possibles de la politique ministérielle de formation et de certification. Les pistes proposées portent sur :
- améliorer les modes et les méthodes d’intervention des directions d’objectifs – DS et JEPVA sur la politique ministérielle de formation et de certification et alléger leur charge d'activité ;
- réexaminer l’architecture et les conditions de création des BPJEPS face à la forte augmentation de ces diplômes et revenir à l’objectif initial de la réforme qui consistait, pour l'essentiel, à développer l'employabilité sur des territoires, en misant sur la pluriactivité et à la transversalité ;
- développer les articulations entre les différentes certifications pour créer de véritables filières aux métiers du sport et de l’animation, tout en répondant aux besoins spécifiques, et substituer ainsi, à une architecture devenue composite, constituée de « pièces et de morceaux », un dispositif plus lisible et favorisant une plus grande cohérence des parcours de formation, dans une perspective d’amélioration du service rendu à l’usager ;
- proposer des simplifications, une clarification et une sécurisation des actes, sur l’architecture elle-même et sur les fonctions exercées, s’agissant de l’habilitation, de la certification et des délégations auxquelles elle donne lieu, du contrôle, de l’appréciation du nombre d’unités de certification du BPJEPS ou encore des dispositions relatives à l’environnement spécifique ;
- réaffirmer le rôle des DRJSCS en matière de pilotage régional de la formation et des certifications et développer des mutualisations en identifiant des services et des établissements chargés d’assurer une mission thématique nationale pour la gestion de certains dossiers.
- celui de la pertinence du dispositif ministériel de formation et de certification, construit sur le principe de l’alternance, au regard des objectifs de professionnalisation et d’insertion sociale de ses bénéficiaires ;
- celui d’une complexité croissante de l’architecture des diplômes délivrés, dont la gestion de plus en plus lourde est en décalage progressif avec les moyens d’action, en diminution, des services déconcentrés, et avec les ressources dont disposent les établissements publics nationaux ;
- celui enfin d’un déficit d’articulation et de complémentarité avec les autres certifications professionnelles délivrées dans les champs des métiers du sport et de l’animation. Ce diagnostic doit permettre de définir les axes de réflexion afin d’examiner les différents scénarios d’organisation possibles de la politique ministérielle de formation et de certification. Les pistes proposées portent sur :
- améliorer les modes et les méthodes d’intervention des directions d’objectifs – DS et JEPVA sur la politique ministérielle de formation et de certification et alléger leur charge d'activité ;
- réexaminer l’architecture et les conditions de création des BPJEPS face à la forte augmentation de ces diplômes et revenir à l’objectif initial de la réforme qui consistait, pour l'essentiel, à développer l'employabilité sur des territoires, en misant sur la pluriactivité et à la transversalité ;
- développer les articulations entre les différentes certifications pour créer de véritables filières aux métiers du sport et de l’animation, tout en répondant aux besoins spécifiques, et substituer ainsi, à une architecture devenue composite, constituée de « pièces et de morceaux », un dispositif plus lisible et favorisant une plus grande cohérence des parcours de formation, dans une perspective d’amélioration du service rendu à l’usager ;
- proposer des simplifications, une clarification et une sécurisation des actes, sur l’architecture elle-même et sur les fonctions exercées, s’agissant de l’habilitation, de la certification et des délégations auxquelles elle donne lieu, du contrôle, de l’appréciation du nombre d’unités de certification du BPJEPS ou encore des dispositions relatives à l’environnement spécifique ;
- réaffirmer le rôle des DRJSCS en matière de pilotage régional de la formation et des certifications et développer des mutualisations en identifiant des services et des établissements chargés d’assurer une mission thématique nationale pour la gestion de certains dossiers.