Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ont lancé fin octobre 2017 le nouvel appel à projet Instituts Hospitalo-Universitaires.

Lancé en 2010, le premier appel à projets a permis en France la création de six premiers Instituts Hospitalo-Universitaires. Ils constituent aujourd’hui des pôles d’excellence en matière de recherche, de soin, de formation et de transfert de technologies dans le domaine de la santé, rassemblant chercheurs et cliniciens universitaires, hospitaliers et académiques.

Les résultats ayant été jugés prometteurs, le deuxième appel à projet baptisé « Instituts Hospitalo-Universitaires – IHU2 » permettra la création de deux IHU supplémentaires financés à hauteur de 35 à 50 millions d’euros chacun.

Les ministres ont demandé aux porteurs de projets de prendre en compte les enseignements tirés de la mise en œuvre des six premiers IHU, en veillant notamment à simplifier les structures de gouvernance des IHU à venir, et à les inscrire dans une politique de site commune en matière de recherche, de soins, de formation et de valorisation. Les ministres précisent que les projets d’IHU pourront être portés par une personnalité morale, mais qu’en revanche aucune fondation de coopération scientifique (FCS) ne pourra être créée spécifiquement à cette occasion. Les partenaires publics des nouveaux IHU devront par ailleurs être majoritaires au sein de leur gouvernance.

L’identification de deux nouveaux IHU permettra à la France de développer, au travers de deux centres d’excellence supplémentaires, la recherche biomédicale dans ses composantes de recherche cognitive, translationnelle et clinique, et de favoriser sa transposition à tous les niveaux du système de santé.

Les porteurs de projet ont jusqu’au mardi 15 décembre 2017 à 13h00 (heure de Paris) pour soumettre électroniquement leurs dossiers à l’adresse suivante : https://investissementsdavenir.agencerecherche.fr/ihu/accueil.php

Les projets seront ensuite évalués par un jury international indépendant.