Le Panorama du risque en établissements de santé, sociaux et médico-sociaux, édition 2017. Sham, octobre 2017
Outil de référence d’analyse de la sinistralité et de la prévention des risques, le Panorama dresse chaque année un état des lieux des risques, du droit et de la jurisprudence à destination des établissements et des professionnels de santé en France.
Si cette année, l’indice de fréquence des réclamations se stabilise, l’exposition au risque des établissements et des professionnels de santé reste élevée et constante. Dans un contexte de profonde mutation liée aux évolutions réglementaires et législatives, environnementales et aux avancées technologiques, la prévention et le management des risques demeurent fondamentaux pour les acteurs de la santé et de l’action sociale.
Cette 13e édition apporte également une analyse des autres risques en établissements, notamment du risque du personnel de la fonction publique hospitalière réalisée par Sofaxis.
Le chapitre consacré à la prévention des risques revient cette année sur le déploiement des Groupements Hospitaliers de Territoires (GHT).
Dans ce cadre, M. Didier Renaut, Directeur Général par intérim du CHU de Saint Etienne, établissement Administrateur de Sham, nous propose un retour d’expérience sur « l’organisation de la gestion de la qualité des soins et le management des risques à l’échelle de son territoire ». M. Jean-Roger Pautonnier, Directeur du Centre Hospitalier Intercommunal de Cornouaille Quimper-Concarneau et Administrateur de Sham également, nous présente quant à lui, le modèle « ville-hôpital intégré au service des populations » de son GHT « Union Hospitalière de Cornouaille ». Leurs témoignages sont complétés par celui du Dr Max Ponseillé, PDG d’OC Santé à Montpellier qui nous donne la vision de son Groupe pour « renforcer les coopérations régionales entre les établissements privés et publics ».Enfin, la partie « Regards à l’International » fait le point sur les visites de risques en Italie.
Dans un contexte de profonde mutation liée aux évolutions réglementaires et législatives, environnementales et aux avancées technologiques, la prévention et le management des risques demeurent fondamentaux pour les acteurs de la santé et de l’action sociale.
Cette édition apporte également une analyse des autres risques en établissements, notamment du risque du personnel de la fonction publique hospitalière réalisée par Sofaxis.
Les achats hospitaliers. Cour des comptes, Communication à la commission des affaires sociales et à la mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale de l’Assemblée nationale, juin 2017 (remis en octobre 2017)
Les achats des établissements publics de santé constituent un enjeu majeur, avec au total 25 Md€ de dépenses par an. Les seuls achats de matériels, biens et services (18,7 Md€, +52 % en 10 ans) représentent leur deuxième poste de dépenses après le personnel. Indispensables à l’activité hospitalière, ils constituent un chaînon déterminant de la qualité des prises en charge.
À l’issue d’une enquête menée avec les chambres régionales des comptes, la Cour constate des risques persistants en matière de régularité des achats, une mutualisation insuffisante de cette fonction entre hôpitaux, une estimation insuffisamment rigoureuse des économies obtenues, et une politique d’achat des médicaments peu efficace.
Elle formule 12 recommandations visant notamment à améliorer la performance des achats dans le cadre des groupements hospitaliers de territoire et à repenser les modalités d’acquisition des médicaments par les hôpitaux.
Bilan d’étape du déploiement du compte personnel de formation (CPF). IGAS, juillet 2017
Mis en œuvre en 2015, le compte personnel de formation (CPF) est aujourd’hui au cœur de la réforme de la formation professionnelle, qui s’appuie sur la création de droits individuels pour y associer une refonte du financement et de la gouvernance ainsi qu’un renforcement du dialogue social sur le sujet.
Ce rapport propose un premier bilan du compte personnel de formation, qui a connu une progression quantitative régulière mais n’a encore été mobilisé que par une faible part des actifs éligibles (4,35 millions de comptes sont activés et 849 000 dossiers validés au 31 mars 2017, dont près de 2/3 de demandeurs d’emploi). Au-delà des chiffres, les très nombreux entretiens, les déplacements en région et les enquêtes menées par la mission montrent que, malgré un volontarisme incontestable dans son déploiement, le CPF reste en deçà des ambitions initiales. Cela conduit la mission de l’IGAS à préciser les conditions et les leviers de nature à faire du CPF l’outil de transformation de la formation professionnelle au profit d’un droit effectif pour tous à la formation et à la qualification.
Les comptes de la sécurité sociale : résultats 2016, prévisions 2017 et 2018. Commission des comptes de la sécurité sociale, septembre 2017
La Commission présente son rapport sur les comptes de la sécurité sociale pour 2016 ainsi que les comptes prévisionnels tendanciels pour 2017 et 2018. La prévision de croissance du PIB commune au projet de loi de finances et au projet de loi de financement pour 2017 avait été fixée à 1,5%, celle de la masse salariale à 2,7% et l'inflation à 0,8%.
Le Programme de stabilité envoyé à la Commission européenne en avril 2017 a maintenu à 1,5% la prévision de croissance du PIB pour 2017, mais a révisé à la hausse les prévisions d'inflation (de 0,8% à 1,2%) et de masse salariale du secteur privé attendue désormais en hausse de 2,8% au lieu de 2,7%. La nouvelle prévision de croissance pour 2017, présentée par le Gouvernement dans le cadre du PLF et du PLFSS pour 2017, marque une amélioration par rapport au programme de stabilité : le PIB progresserait ainsi en volume de 1,7% contre 1,5% prévu initialement.
Pour sa part, l'inflation qui était prévue à 1,2% serait en léger retrait (1,0%). L'évolution de la masse salariale a également été revue à la hausse : alors que le programme de stabilité prévoyait une progression de 2,8%, contre 2,6% en PLFSS pour 2017, elle s'établirait finalement à 3,3%, sous l'effet d'une progression de l'emploi de 1,7% et des salaires de 1,6%. Cette révision à la hausse de la prévision de croissance de la masse salariale s'appuie sur les dernières données publiées par l'ACOSS, selon lesquelles la masse salariale a progressé de 1,3% au premier trimestre et 0,8% au deuxième trimestre. Sur un an, la croissance de la masse salariale est de 3,5%.
La révision à la hausse de la croissance de la masse salariale majore de plus d'un milliard d'euros les prévisions de recettes des organismes de sécurité sociale assises sur les salaires (cotisations sociales et CSG) par rapport à leur estimation lors de la CCSS de juillet et conduit à une réduction significative du déficit prévu alors pour 2017.
Baromètre santé 360° : Les Français et l’hôpital de demain. Odoxa, octobre 2017
Chapitre I – Panorama général sur la sante
1) L’hôpital public demeure l’une des rares grandes fiertés nationales, mais son image (toujours bonne : 72% des Français en ont une bonne image) tend à se détériorer depuis ces dernières années (à 28%, la mauvaise image a progressé de 8 points en un an)
2) Cette détérioration observée ne serait qu’un début : les trois-quarts des Français pensent que les soins en France vont se dégrader à l’avenir, et ne font aucune confiance aux pouvoirs publics pour prendre les mesures nécessaires afin de redresser la situation : seuls 33% des Français ont le sentiment que cette question de l’avenir des établissements de santé est bien prise en compte par les pouvoirs publics.
3) Une autre dimension est jugée de plus en plus négativement et suscite inquiétudes et attentes d’amélioration pour l’avenir : le parcours de soin et, plus globalement, la place du patient et les relations « patients-médecins-hôpitaux »
Face à cette perception d’une détérioration à tous les niveaux et sur tous les paramètres d’image, il est capital de penser un hôpital de demain susceptible de garantir les fondamentaux de santé auxquels les Français tiennent tant. Ce sont ces dimensions que nous avons investiguées dans le chapitre sur « L’HÔPITAL DE DEMAIN »…
Chapitre II – Projection sur la santé et l’hôpital de demain
1) Un hôpital au cœur des dispositifs de prévention et où l’ambulatoire tiendra une place de plus en plus importante. En effet, les Français sont 92% à penser que l’hôpital du futur devrait être un acteur clé du dispositif de prévention en santé. L’ambulatoire est plébiscité par les Français, 85% se disent prêts à accepter une hospitalisation ambulatoire pour une opération et, en cas de pathologie lourde, les deux-tiers (64%) préféreraient être soignés chez eux et n’aller que de temps en temps à l’hôpital.
2) Un développement des outils numériques dans la santé à la fois pronostiqué et plébiscité pour l’avenir : 85% de nos concitoyens sont convaincus que le développement des outils numériques dans le domaine de la santé permettra d’améliorer le parcours du patient à l’hôpital.
3) Hôpital et gouvernance du système de santé : les Français aspirent à un hôpital à la fois décentralisé (52% préfèrent avoir accès à un grand hôpital potentiellement plus loin mais concentrant de nombreuses spécialités, et 69% seraient prêts à renoncer à avoir un établissement proche à condition d’avoir une plus grande qualité et sécurité de soins), au cœur de la coordination des acteurs de santé de ville (83% des Français estiment que l’hôpital doit l’être), et, « GHT-isé » car les Français estiment largement que les GHT sont une bonne chose que ce soit, entre autres, pour l’accès au soin pour tous (75%), pour faire face aux déserts médicaux (74%) ou même pour notre système de santé en général (76%).
Baromètre FHF Obea des enjeux RH. Fédération hospitalière de France/Obea, 2ème édition, octobre 2017
La deuxième édition du baromètre RH de la FHF a été présentée le 11 octobre 2017.
Réalisée en mai 2017 auprès de 315 directeurs, directeurs des ressources humaines (DRH) ou des affaires médicales d'établissements (Dam) publics de santé, sociaux et médico-sociaux, cette édition met en lumière : un engagement fort des professionnels hospitaliers, des objectifs comptables imposés, déconnectés de la réalité des prises en charge, pour autant une très grande implication dans les politiques de qualité de vie au travail (QVT) ainsi que dans la mise en œuvre des Groupements hospitaliers de territoire (GHT).
Chiffres clés :
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Dans un contexte financier toujours plus contraint - plus de 7 milliards d’économies en 10 ans, impactant fortement les organisations- il est avant tout attendu des acteurs RH de maîtriser la masse salariale. C’est ainsi le premier sujet de mobilisation pour près de 8 répondants sur 10.
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Les acteurs RH expriment cependant le souhait de s’engager sur les conditions de travail et la qualité de vie au travail. Ainsi, près de 3 établissements sur 4 ont initié une politique autour de la qualité de vie au travail. Les actions menées portent majoritairement sur l’organisation du travail, l’amélioration des pratiques managériales et des conditions matérielles de travail.
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Si, pour 61% des répondants, la mise en œuvre des GHT permettra d’améliorer la qualité de prise en charge des patients, 74% estiment aussi que les établissements ne sont pas assez accompagnés. Seuls 21% des acteurs RH considèrent que les professionnels se sont appropriés cette réforme.
Rapport annuel national du FIPHFP 2016. Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique, 2017/07
L'année 2016 a été riche en évènements pour le Fonds avec la nomination d'un nouveau Comité national et l'élection de son Président, Dominique Perriot. Le FIPHFP a été doté de nouvelles compétences grâce au décret du 10 juin permettant de renforcer son efficacité.
L'année 2016 a surtout confirmé la mobilisation des employeurs des trois fonctions publiques en matière d'agents en situation de handicap avec un taux d'emploi légal de 5,32 % représentant plus de 232 200 bénéficiaires de l'obligation d'emploi.
Les résultats de la fonction publique territoriale sont particulièrement à souligner avec un taux de 6,39 %, la fonction publique hospitalière se situe à 5,51 % et la fonction publique de l'Etat à 4,34 %. En 2016, les recrutements se sont élevés à plus de 27 000 agents et les maintiens à près de 17 000 agents.
Le FIPHFP a, sur l'année 2016, accompagné de très nombreux employeurs sur tout le territoire grâce à ses aides, à son programme accessibilité, à ses conventions et ses partenariats. Il a au total distribué plus de 157 millions d'euros pour permettre le recrutement ou le maintien dans l'emploi des agents, à travers la formation, les aménagements de poste ou encore la sensibilisation des collectifs de travail.
L'année 2016 a enfin vu pour la quatrième année consécutive les contributions qui financent le Fonds être inférieures à ses interventions. Une situation qui complique la trajectoire financière du FIPHFP et l'amène à réfléchir, aux côtés des pouvoirs publics, à de nouvelles sources de financement tout en rationalisant ses dépenses.
Étude sur les flux migratoires de médecins à diplômes étrangers en France. Conseil national de l’Ordre des médecins, octobre 2017
Cette étude constate une augmentation constante des médecins étrangers en activité régulière depuis 10 ans. En 2017, on dénombre 22 619 médecins à diplôme étranger en activité régulière. Cela représente 11% de l’activité régulière en France en 2017.
Parmi ces médecins titulaires d’un diplôme délivré dans un autre pays, 45% sont originaires de l’Union Européenne.
Contrairement à une idée largement répandue, cette population n’est pas une réponse aux difficultés territoriales d’accès aux soins. Cette étude montre que ces médecins étrangers, quelle que soit leur nationalité, et à l’instar de leurs confrères français, ne s’installent pas dans les zones définies comme déficitaires par les ARS.
Par ailleurs et de manière générale, on observe que la part de l’exercice salarié est dominante (62 %) chez les médecins titulaires d’un diplôme européen ou extra-européen. Cela est vérifié partout en France : l’exercice salarié est privilégié par les médecins à diplôme étranger dans toutes les régions de France, par les médecins à diplôme européen comme par les médecins à diplôme extra-européen.
Au-delà de l’analyse par pays portée par cette étude, ces constats chiffrés doivent servir de fondation à un examen plus général de la coopération internationale en matière de régulation des professions médicales, et notamment de régulation à l’entrée dans les études médicales. Le numerus clausus a toujours été établi sans prendre en compte l'arrivée en France de ces médecins à diplôme étranger. Il est aujourd'hui impératif de le faire, en mettant à profit ces données nouvelles, afin que la régulation de l'entrée dans les études médicales en France soit mieux corrélée aux besoins réels des territoires. Il n'est plus possible aujourd'hui de considérer l'université française comme étant isolée de son environnement européen et mondial si l'on souhaite que la formation serve véritablement l'accès aux soins.
À ce titre, l’exemple des anesthésistes-réanimateurs est parlant : il s’agit d’une spécialité prisée des internes français. Or, en ne prenant en compte que les médecins à diplômes roumains, belges, allemands, et italiens, l’on constate que près de 900 médecins à diplôme européen l’exercent aujourd’hui en France. Il s’agit d’une donnée majeure ; ne pas la prendre en compte serait une erreur.
Enfin, une réflexion éthique doit être menée pour mieux accompagner ces médecins dans leurs pays d’accueil.
Atlas de la démographie médicale en France. Conseil national de l’Ordre des médecins, 11ème édition, octobre 2017
10 ans après le 1er Atlas, publié en 2007, l’Atlas 2017 offre une première vision décennale de l’évolution démographique des médecins dans chacun de nos territoires. Les enseignements issus de cette comparaison sont nombreux : baisse du nombre de médecins en activité régulière, féminisation de la profession, renouvellement générationnel…
L’Atlas 2017 a également été l’occasion de croiser des données publiques. Alors que la santé reste l’un des premiers symptômes des fragilités territoriales, cette étude comparée démontre que les territoires souffrant de difficultés d’accès aux soins sont aussi touchées par d’autres fragilités (contexte socio-économique, aménagement du territoire et couverture numérique, déterminants de santé des populations…).
Chiffres clés
Hausse du nombre total des médecins mais baisse de l’activité régulière
Au 1er janvier 2017, 290 974 médecins sont inscrits au tableau de l’ordre. Toutefois, parmi ces médecins la proportion des professionnels en activité régulière recule de 10 points depuis 2007 pour atteindre 68% en 2017, soit 197 859 médecins.
Autre enseignement majeur cette année la forte féminisation de la profession : les femmes représentent désormais 47% des médecins en activité régulière contre 38% en 2007.
A l’image des années précédentes, la France reste touchée par des disparités territoriales importantes au sein même de chacune des régions, à l’exception de l’Ile-de-France dont chaque département perd des effectifs. Ceci conforte la pertinence de l’approche de l’Ordre des médecins par bassins de vie.
Rapportée aux variations de la population, l’Atlas 2017 démontre également que ces disparités territoriales peuvent être plus graves qu’il n’y parait : alors que dans 45 départements la population générale est en hausse, le nombre de médecins est en baisse.
Une baisse préoccupante du nombre de généralistes
En 2016, l’Ordre avait déjà alerté sur la baisse préoccupante des médecins généralistes dont le nombre était tombé à 88 886. En 2017 le Conseil national de l’Ordre des médecins constate une nouvelle chute de praticiens avec 88 137 généralistes tous modes d’exercice confondus, alors même que la population nationale augmente.
Cette baisse du nombre de généralistes est d’autant plus alarmante qu’elle affecte la quasi-totalité de nos territoires ; on la constate dans 93 de nos départements.
Face à ces disparités territoriales et à cette baisse généralisée, la définition en 2012 de zones déficitaires par les ARS et les mesures qui leurs sont liées n’ont pas eu d’impact. La quasi-totalité des installations des médecins généralistes ont eu lieu en dehors de ces zones.
Qualité et accès aux soins : que pensent les Français de leurs médecins ? Drees, n° 1035, octobre 2017
Une large majorité de Français sont attachés à leurs médecins et au système de santé. 58 % déclarent consulter leur médecin en premier lieu en cas de problème médical, mais l’automédication et la recherche de conseils en dehors du système de soins sont les premiers réflexes de plus d’un tiers d’entre eux, en particulier des plus jeunes.
Plus de huit Français sur dix sont satisfaits de la qualité des soins dispensés par leurs médecins. Néanmoins, près de trois Français sur dix ressentent des difficultés d’accès à leur généraliste et près d’un sur deux à leurs spécialistes. Ce sentiment est d’autant plus partagé que le niveau d’accessibilité réelle, mesuré par l’indicateur d’accessibilité potentielle localisée (APL), est faible.
Au-delà des disparités territoriales, les personnes en difficulté financière ou en mauvaise santé sont plus souvent insatisfaites de l’accès aux soins et de leur qualité. Elles sont aussi davantage critiques envers le système de santé et moins confiantes vis-à-vis des informations délivrées par les médecins.
Étude de la chirurgie ambulatoire et de l’hospitalisation à domicile dans la branche de l’hospitalisation privée. Observatoire de l’hospitalisation privée, septembre 2017
La chirurgie ambulatoire et l’hospitalisation à domicile correspondent à deux modes de prise en charge alternatives à l’hospitalisation complète. Si leur développement dans l’offre de soins, et plus particulièrement dans ’hospitalisation privée, ne connaît pas le même degré d’avancement, les enjeux et problématiques soulevés par l’essor de ces deux types de prise en charge soulèvent des enjeux et des problématiques en partie communs.
Ces deux prises en charge alternatives à l’hospitalisation complète sont aujourd’hui promues pour répondre à deux objectifs : l’un médical – l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, à travers une organisation optimisée et mieux maîtrisée, la réduction des infections nosocomiales... –, et l’autre économique – la réduction des coûts associés à l’hospitalisation, grâce à la diminution des dépenses directes (réduction d’effectifs et de charges...), mais aussi à des effets induits (réorganisations de la chirurgie conventionnelle...).
Dans le cadre de ses missions, l’Observatoire de l’hospitalisation privée souhaite disposer d’un état des lieux détaillé de la chirurgie ambulatoire et de l’hospitalisation à domicile dans les établissements de la branche.
En effet, bien qu’il s’agisse d’un phénomène introduisant et accompagnant des changements d’envergure au sein des établissements de l’hospitalisation privée (réduction des durées de séjours, organisation des plateaux techniques, investissements en matériel, liens avec l’aval...), le développement des prises en charge ambulatoires et à domicile reste encore peu exploré dans ses impacts en termes d’emploi et de compétences.
De plus, si les objectifs de développement fixés par les politiques nationales de santé ont été atteints en ce qui concerne la chirurgie ambulatoire, les structures HAD peinent à se développer dans l’ensemble de la santé, et plus particulièrement dans l’hospitalisation privée. L’étude devra donc évaluer le potentiel à venir de ces deux types d’activité au sein de l’hospitalisation privée. Cette réflexion sera accompagnée de pistes d’action pour la branche afin d’accompagner au mieux les problématiques actuelles et les évolutions à venir.
La démarche d’étude est structurée en deux phases. La première vise à dresser un état des lieux de la chirurgie ambulatoire et de l’HAD dans les établissements de l’hospitalisation privée. L’analyse proposée est dynamique dans le temps, afin de décrire les évolutions de ces deux types de prise en charge depuis une dizaine d’années, en les réinscrivant dans les évolutions plus globales des établissements. Elle est également comparative, afin de mettre à jour les spécificités du développement de la chirurgie ambulatoire et de l’HAD dans l’hospitalisation privée par rapport aux secteurs public et associatif.
La seconde phase de l’étude est consacrée au diagnostic partagé sur les problématiques, dont découleront des préconisations et des perspectives de développement de ces deux types de prise en charge dans l’offre des établissements de l’hospitalisation privée.
L’étude aboutit à un rapport d’étude complet, dans lequel les analyses sont détaillées indépendamment pour chaque volet (chirurgie ambulatoire / HAD). Il est accompagné d’une annexe qui présente les monographies qui ont été réalisées en établissement.
Livre blanc : Les centres d’enseignement des soins d’urgence. Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence de France, 2017
Enseigner ce que l’on pratique et pratiquer ce que l’on enseigne ! Voilà ce qui fait depuis toujours le cœur des Centres d’Enseignement des Soins d’Urgence.
Nous présenter, exposer nos missions, nos valeurs, nos actions de formations, nos nombreux partenariats : c’est ce que nous avons voulu faire en rédigeant le livre blanc des CESU.
Ce livre blanc a pour objectif essentiel de valoriser le maillon pédagogique indispensable auquel nous appartenons dans la chaine des soins d’urgence en France.
Notre double compétence, pédagogique et de pratique hospitalière, est notre force ; le livre blanc des CESU en est la preuve !
L’apprentissage dans la fonction publique territoriale. Centre national de la fonction publique territoriale, octobre 2017
Le CNFPT met à la disposition des collectivités territoriales un guide sur la mise en œuvre de l’apprentissage dans la fonction publique territoriale. Publié dans la nouvelle collection Guide d’accompagnement à l’usage des collectivités territoriales, ce guide détaille les démarches à effectuer pour accueillir un.e apprenti.e au sein d’un établissement public, et propose des fiches pratiques pour accompagner ces démarches.
En complément, cet ouvrage propose des liens vers les textes de loi en vigueur et recense des documents utiles aux collectivités, études, modèles de conventions, etc. Pour en savoir plus sur l’action du CNFPT dans la mise en œuvre de l’apprentissage, et sur les centres de formation des apprenti.e.s spécialisé.e.s du CNFPT, rendez-vous sur la page dédiée du portail Internet.
Focus sur la qualité des actions de formation professionnelle continue. Centre Inffo, 4ème édition, octobre 2017
S’assurer de la qualité des actions de formation continue : ce document essentiel rappelle les principes du décret du 30 juin 2015, reprend les procédures internes d’évaluation qualité de chacun des 5 financeurs publics concernés (Opca/Opacif, État, Régions, Pôle emploi, Agefiph) et explique le principe des labels et certifications qualité du CNEFOP dont il fournit la liste à jour.
Ce Focus sur la qualité des actions de formation professionnelle continue est un document d’information évolutif sur les procédures qualité mises en place par les financeurs. Il constitue également un outil opérationnel, riche des éléments de communication déjà diffusés sur le sujet, pour aider les prestataires de formation dans leurs démarches, dans un esprit de confiance et de responsabilité.
Il est l’aboutissement d’un travail initié par la Délégation Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle et le Copanef avec les financeurs pour expliquer le Décret n°2015-790 du 30 juin 2015 « qualité des actions de formation professionnelle continue », et sera mis à jour au fur et à mesure des évolutions.
Ce focus sur la qualité des actions de formation est un outil numérique opérationnel destiné à aider les prestataires de formation dans leurs démarches, dans un esprit de confiance et de responsabilité.
Il met en lumière reprend les 5 principes posés par le décret n°2015-790 du 30 juin 2015 : les financeurs concernés ; les 2 obligations de chaque financeur ; le respect de 6 critères qualité et des obligations des dispensateurs de formation ; la liste des certifications et labels "qualité" du Cnefop ; un catalogue de référence des prestataires par financeurs.
Les procédures d’évaluation de la qualité des actions de formation interne des financeurs sont détaillées pour chaque financeurs : Opca-Opacif, Etat, Régions, Pôle emploi et Agefiph.
Cet ouvrage explique également la mission du Cnefop, ainsi que les caractéristiques des certifications et labels "généralistes" et "spécialisés".
Un focus sur Datadock (répertoire informatique mutualisé, créé et utilisé par les Opca/Opacif pour faciliter le référencement des prestataires de formation) permet d’en comprendre le fonctionnement et de s’approprier l’outil.
Les annexes sont une véritable boite à outils grâce à un « questions-réponses » de la DGEFP qui facilite la compréhension de ces nouvelles dispositions réglementaires. Mais également avec un annuaire des financeurs interactif qui vous permettra d’accéder à leur catalogue de référencement dès sa publication.
L’adaptation des compétences, un défi à relever pour les entreprises du numérique. Céreq, Bref, n° 358, septembre 2017
Dans le secteur du numérique, l’innovation est au coeur de la croissance. Pour la favoriser, les entreprises doivent, plus qu’ailleurs, recruter du personnel qualifié et veiller au maintien et au renouvellement des compétences de leurs salariés. La formation initiale, la formation continue sous ses différentes formes et l’alternance sont largement mobilisées, dans un continuum qui pourrait préfigurer une tendance plus générale.
Bilan et perspectives 2015-2017 REC. Réseau Emplois Compétences, France Stratégie, octobre 2017
400 participants, 200 institutions représentées, cinq groupes de travail et autant de rapports. C’est le premier bilan en chiffres du Réseau Emplois Compétences (REC) institué en 2013 dans le sillage de la Grande Conférence sociale, à la demande de l’État et des partenaires sociaux.
Animé par France Stratégie, le Réseau a fait un bout de chemin depuis son lancement. Retour sur deux années de "vision prospective partagée de l’emploi et des compétences".
La formation professionnelle en 2017 - Enquête de l’Observatoire Cegos. Cegos, octobre 2017
Pour cette édition 2017, 1129 salariés et 180 Directeurs des Ressources Humaines/Responsables Formation (DRH/RF) au sein d’entreprises du secteur privé de plus de 50 salariés ont été interrogés en juillet 2017.
4 constats majeurs en 2017 :
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Bilan Réforme 2014 : une perception globalement positive
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La formation : une nécessité entrée dans les mentalités
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Le mix gagnant : digital et interactions humaines
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Digitalisation : un impératif au service des apprenants.