Guide de la laïcité dans la fonction publique. DGAFP, décembre 2024
La loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République a donné un nouvel élan à la laïcité en instaurant l’obligation de former tous les agents des trois versants de la fonction publique au principe de laïcité et en créant des référents laïcité dans les administrations.
Dans la poursuite de ces actions et afin de mieux accompagner les encadrants, les services des ressources humaines et plus généralement tous les agents publics désireux d’aller plus loin dans la connaissance de la laïcité, la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) et le bureau de la laïcité du ministère de l’intérieur et des outre-mer ont élaboré le premier Guide de la laïcité dans la fonction publique.
Construit comme un outil de référence ayant vocation à être régulièrement actualisé, ce guide constituera un appui au quotidien grâce :
à une présentation synthétique mais précise des fondements et des composantes du principe de laïcité et de ses implications pour le fonctionnement de la fonction publique en répondant notamment aux questions suivantes : Qu’est-ce que la laïcité ? Qu’est-ce que la neutralité de l’État ? Qui sont les acteurs de la laïcité au sein de la fonction publique ? etc.
à des réponses, via des cas pratiques, aux problématiques les plus fréquemment rencontrées par les encadrants et les services chargés des ressources humaines, par exemple : Que faire si l’agent porte des signes religieux dans l’exercice de ses fonctions ou adopte un comportement prosélyte ? La neutralité s’applique-t-elle durant le temps de pause ? Un candidat peut-il se présenter à un entretien de recrutement en portant des signes religieux ? etc.
Enfin, la plaquette intitulée « Comprendre la laïcité dans la fonction publique » propose une présentation synthétique de ces mêmes sujets à usage de tous les agents publics, en complément du Guide de la laïcité dans la fonction publique.
L’accès aux études de santé - Quatre ans après la réforme une simplification indispensable. Cour des comptes, décembre 2024
La première année commune aux études de santé (PACES) constituait, depuis 2010, une année de préparation à des épreuves de sélection pour intégrer les formations en santé.
Elle concernait 57 000 étudiants en 2019 et sélectionnait 9 700 étudiants en médecine, 1 000 étudiants en maïeutique, 1 400 étudiants en odontologie et 3 900 étudiants en pharmacie (MMOP).
Alors que cette PACES était critiquée pour ses modalités d’enseignement et pour sa proportion d’échecs importante, souvent après deux tentatives, la nécessité de faire évoluer le dispositif est rapidement apparue, donnant lieu à des expérimentations en vue d’une réforme de l’accès aux études de santé en 2019.
Cette dernière, complexe et mal conçue, a rencontré des difficultés de mise en œuvre. Bien que les critères de détermination des effectifs à former aient évolué, permettant une augmentation du nombre d'admis, cette hausse reste insuffisante pour répondre pleinement aux besoins en santé.
Travailler dans la fonction publique : le défi de l'attractivité. France Stratégie, décembre 2024
15 % des postes offerts aux concours de la fonction publique d'Etat non pourvus en 2022, 21 % des lits de l'AP-HP fermés la même année, dont 70 % par manque de personnel, 64% des collectivités territoriales indiquant au moins un champ professionnel en tension en 2023.
Ces quelques chiffres illustrent la crise d'attractivité que connait la fonction publique. Cette crise est d'une nature et d'une ampleur nouvelle, et devrait se prolonger dans les années à venir.
Les auteurs éclairent de manière inédite ces difficultés d'attractivité et leurs déterminants : image, carrières, rémunérations, conditions de travail, en comparaison avec le secteur privé. Autant de facteurs qui doivent être mobilisés conjointement comme leviers d'action pour reconstruire l'attractivité de la fonction publique.
Le nombre d’infirmières augmenterait fortement d’ici à 2050, mais moins que les besoins en soins de la population vieillissante. DREES, Etudes et résultats, n° 1319, décembre 2024
Entre 2013 et 2021, le nombre d’infirmières en emploi a augmenté de 8 %. Il s’élève à près de 600 000 en 2021. Dans l’hypothèse d’un maintien des politiques de formation en vigueur et de comportements constants, leurs effectifs continueraient de progresser jusqu’à atteindre un peu plus de 820 000 en 2050. En parallèle, le nombre d’habitants en France augmenterait moins vite au cours de la même période, mais la part des personnes plus âgées serait également plus élevée, entraînant une consommation accrue de soins infirmiers. La hausse des besoins serait ainsi plus importante que celle du nombre d’infirmières : il faudrait 80 000 infirmières supplémentaires en 2050 par rapport à cette projection pour assurer la même couverture de besoins en soins qu’actuellement.
Pour accroître les effectifs, le principal levier consiste à augmenter le nombre de diplômées. L’offre actuelle de soins pourrait être maintenue avec une hausse pérenne de 14 % du nombre de places en formation, ou bien en divisant par deux le « taux de perte » d’étudiantes en cours de formation, en forte hausse au cours de la période récente. Au total, il faudrait 32 900 diplômées chaque année, contre 25 000 en moyenne entre 2013 et 2021.
Autre levier, l’amélioration de l’attractivité de la profession permettrait d’assurer le maintien de l’adéquation du nombre d’inscriptions d’étudiantes en formation avec celui des places offertes et de limiter les taux de cessation en cours de carrière.
Rapport d’information sur la prise en charge des urgences psychiatriques. Assemblée nationale/Commission de affaires sociales, n° 714, décembre 2024
La notion d'urgence psychiatrique, recouvrant la crise émotionnelle aiguë à la décompensation de troubles psychiques graves, reste mal définie. La prise en charge des urgences psychiatriques se fait aujourd'hui dans le cadre global de l'organisation des soins psychiatriques, reposant depuis 1960 sur un principe de sectorisation : centre médico-psychologique (CMP), centre d'accueil de crise (CAC) ou encore, de plus en plus, dans les services d'accueil des urgences (SAU) des hôpitaux. Selon les établissements et les régions, un même patient peut être orienté vers des services très différents, sans garantie d'une continuité des soins.
Une détérioration rapide de la santé mentale, particulièrement chez les jeunes, peut être observée en France ces dernières années. Chez les 18-24 ans, la prévalence des épisodes dépressifs est passée de 11,7 % à 20,8 % entre 2017 et 2021, soit une hausse de 77 % en quatre ans. Les jeunes femmes âgées de 10 à 19 ans sont spécialement touchées, avec une progression des hospitalisations pour tentative de suicide ou auto-agression de l'ordre de 133 % depuis 2020. Dans le même temps, la consommation de médicaments psychotropes chez les adolescents et les jeunes adultes a augmenté de façon inquiétante : en 2023, 936 000 jeunes de 12 à 25 ans ont bénéficié du remboursement d'au moins un psychotrope, soit une augmentation de 18 %, touchant aussi particulièrement les jeunes femmes. La pédopsychiatrie est caractérisée par une offre de soins insuffisante dans le contexte de l'explosion des troubles psychiques des jeunes. Or, les capacités d'accueil des mineurs en centre de crise comme au sein des services d'urgences sont extrêmement limitées, mal réparties sur le territoire et insuffisantes pour répondre à la forte augmentation des besoins.
566 000 passages aux urgences pour motif psychiatrique ont été recensés en 2023, soit une hausse de 21 % par rapport à 2019 alors que près de 8 800 places d'hospitalisation à temps complet ont été fermées en quinze ans dans le secteur public ; le secteur privé connaît un essor relatif et gère 26 % des lits d'hospitalisation complète en 2023. L'offre de soins psychiatriques est insuffisante et la prise en charge est souvent tardive, dans un état de santé dégradé, tandis que les urgences deviennent alors un point d'entrée majeur dans le système de soins psychiatriques.
La mission d'information souligne l'opportunité de la désignation de la santé mentale comme grande cause nationale de l'année 2025 et formule des préconisations visant à améliorer la prise en charge de l'urgence psychiatrique tout au long de la filière, à travers cinq axes :
renforcer l'offre de soins de premier niveau pour garantir une prise en charge précoce, graduée et homogène sur le territoire et pour prévenir les urgences psychiatriques
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structurer un parcours de prise en charge d'urgence qui soit clair et accessible
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mobiliser davantage le secteur privé pour mieux prendre en charge les patients et pour une équité accrue entre établissements et professionnels de santé
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soutenir particulièrement la pédopsychiatrie et la santé mentale des jeunes
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améliorer la formation et l'attractivité des métiers de la psychiatrie.
Etude sur la valorisation des plastiques usagés en santé – EVAPLUS. ADEME, octobre 2024
Composant essentiel d'une grande variété de produits médicaux (seringues, cathéters, poches de perfusion, gants, blouses ou encore emballages d'instruments stériles…), le plastique est aujourd'hui l'un des matériaux prépondérants dans les produits de santé.
Or, ces produits étant pour une grande part à usage unique, ils génèrent une quantité importante de déchets plastiques qui, à l'heure actuelle, ne sont pas pleinement recyclés/valorisés et finissent souvent par être enfouis ou incinérés.
Se pose ainsi la question de la valorisation des plastiques de santé en France : existe-t-il des voies de valorisation pertinentes pour les plastiques de santé en France, ou quels sont les facteurs clés de succès pour en former de nouvelles ?
Se pose ainsi la question de la valorisation des plastiques de santé en France : existe-t-il des voies de valorisation pertinentes pour les plastiques de santé en France, ou quels sont les facteurs clés de succès pour en former de nouvelles ?
Anticiper les évolutions des métiers pour répondre aux nouvelles attentes de la société́. Leem, décembre 2024
Décarbonation, gestion des plastiques, cybersécurité, analyse de données, emploi des séniors… Les entreprises du médicament font face à des transitions majeures environnementales, digitales sociétales.
Ces nouveaux enjeux sont pris à bras le corps par le secteur du médicament, qui affiche un bilan de l’emploi très positif, avec pour la 6èmeannée consécutive une croissance de l’emploi salarié de 2,4 % en 2023, à comparer avec celle du reste de l’industrie de 1,1% la même année. Près de 5 000 recrutements sont ainsi envisagés d’ici à 2030 dans les nouveaux métiers du numérique et de l’environnement.
Pour autant, cette dynamique est menacée par les conditions économiques et politiques de plus en plus instables et contraignantes pour le secteur en France.
Panorama de la santé Europe - Edition 2024. OCDE, décembre 2024
L'édition 2024 examine les principaux défis auxquels sont confrontés les systèmes de santé européens au lendemain de la pandémie de COVID-19.
Le rapport comprend deux chapitres thématiques.
Le premier chapitre présente un examen complet de la pénurie de personnel de santé en Europe, un problème de longue date exacerbé par l’immense pression que la pandémie fait peser sur les systèmes de santé. Il explore les facteurs à l’origine de ces pénuries et propose des stratégies politiques pour attirer, former et retenir la main-d’œuvre nécessaire à la construction de systèmes de santé résilients.
Le deuxième chapitre passe en revue les tendances les plus récentes en matière de santé de la population vieillissante en Europe. Alors que l’espérance de vie continue d’augmenter et que la part de la population de plus de 65 ans augmente régulièrement, le chapitre discute des priorités visant à promouvoir une longévité en bonne santé afin de réduire la demande sur les systèmes de santé et de soins de longue durée.
Les chapitres restants fournissent un aperçu comparatif des dernières données sur l’état de santé, les facteurs de risque et les performances du système de santé dans les 27 États membres de l’UE, 9 pays candidats à l’UE, 3 pays de l’Association européenne de libre-échange et le Royaume-Uni.
Ce rapport est la première étape du cycle sur l’état de santé dans l’UE.
L'édition 2024 présente l'état des systèmes de santé européens alors qu'ils poursuivent leur rétablissement après la pandémie de COVID‑19 et répondent aux défis et aux opportunités induits par la numérisation, le changement climatique et les changements démographiques.
Le rapport de cette année se concentre sur deux thèmes essentiels liés : remédier aux pénuries de personnel de santé et promouvoir une longévité en bonne santé.
2040, année de tous les records pour la formation. Centre Inffo, Skills Mag, n° 2040, novembre 2024
Ce numéro unique du magazine « Skills Mag » vous invite à explorer des futurs imaginaires concernant la formation professionnelle continue en Europe, en plongeant dans un avenir fictionnel situé en 2040. Fondé sur une démarche de Design fiction, « Skills Mag » propose une approche complémentaire aux exercices de prospective habituels pour anticiper les mutations à venir sous forme de récits journalistiques réalistes et immersifs, entièrement inventés afin de faire réfléchir et réagir : Quels aspects paraissent porteurs d'opportunités ? Quelles perspectives semblent plus inquiétantes ? Quels défis devraient susciter une vigilance collective ?
Le magazine explore trois grands thèmes : les technologies du développement des compétences « Skills Tech », les professionnels de l’accompagnement et de la formation « Skills Pros », et les systèmes de formation sous l’angle de leur financement et dimension européenne « Skills Org ».
Le magazine explore trois grands thèmes : les technologies du développement des compétences « Skills Tech », les professionnels de l’accompagnement et de la formation « Skills Pros », et les systèmes de formation sous l’angle de leur financement et dimension européenne « Skills Org ».
Quelle intégration des enjeux liés aux transitions écologique et numérique dans les certifications professionnelles. Céreq, Céreq Bref, n° 463, décembre 2024
Les enjeux de transitions écologique et numérique sont au cœur des politiques publiques depuis plusieurs années. En matière de certification, l'intégration de ces préoccupations se pose également, notamment au moment de la construction de l'offre et des référentiels de certification.
Toutefois, ces derniers ne donnent pas tous à voir la même chose. Si la prise en compte des enjeux liés au numérique semble mieux identifiée, celle liée à l'écologie s'avère plus hétérogène.
L’apprentissage après la réforme de 2018 : nouveaux acteurs, nouveaux défis. Céreq, Céreq Bref, n° 462, décembre 2024
Comment le paysage de l’apprentissage a-t-il évolué depuis que la loi de 2018 en a profondément transformé le cadre ? Une étude du Céreq réalisée en 2023 montre que si l’objectif quantitatif a incontestablement été atteint, c’est en grande partie grâce à de nouveaux acteurs sur le champ de l’apprentissage.
Qu’il s’agisse des formations proposées, des CFA et des entreprises signataires des contrats ou du profil des jeunes apprentis, ce Céreq Bref dresse le portrait de ces nouveaux visages de l’apprentissage, et des nouvelles fragilités et tensions qui le traversent.
Les résultats sont issus d’une étude réalisée par le Céreq à l’initiative de la CFDT, dans le cadre d’un financement de l’agence d’objectifs de L’IRES.
Les stratégies économiques des organismes de formation par apprentissage face à la libéralisation régulée de l’apprentissage. France compétences, Note d’études, n° 11, novembre 2024
Depuis l’explosion du nombre d’apprentis générée par la réforme de 2018, la dépense des organismes de formation par apprentissage (OFA) enregistre une hausse sensible, néanmoins disparate d’un organisme à l’autre. Face à cette augmentation, ils élaborent des stratégies d’optimisation des coûts, notamment pour s’adapter aux règles de gouvernance et de prise en charge, issues de la libéralisation de l’apprentissage et de l’arrimage du financement au « coût contrat ».
Cette étude qualitative analyse ces stratégies, et vise également à anticiper les risques potentiels associés à ces stratégies, notamment en matière de qualité du service pour les bénéficiaires finaux. Elle s’appuie sur 90 entretiens menés avec 67 OFA.
Les résultats de cette étude montrent que si la majorité des OFA réussissent à optimiser leurs ressources pour sécuriser leur avenir et améliorer la qualité des formations, certains ajustements stratégiques pourraient cependant générer des effets indésirables, tant sur la sélectivité de l’apprentissage et que sur l’efficacité des services rendus.
Cela dit, la plupart des OFA utilisent leurs ressources financières, en général en augmentation, dans l’objectif de sécuriser l’avenir de leur structure mais aussi d’améliorer la qualité des formations délivrées. Les OFA redoutent néanmoins une contraction future des financements publics, ce qui pourrait amoindrir leur capacité d’investissement à long terme.
Cette étude qualitative analyse ces stratégies, et vise également à anticiper les risques potentiels associés à ces stratégies, notamment en matière de qualité du service pour les bénéficiaires finaux. Elle s’appuie sur 90 entretiens menés avec 67 OFA.
Les résultats de cette étude montrent que si la majorité des OFA réussissent à optimiser leurs ressources pour sécuriser leur avenir et améliorer la qualité des formations, certains ajustements stratégiques pourraient cependant générer des effets indésirables, tant sur la sélectivité de l’apprentissage et que sur l’efficacité des services rendus.
Cela dit, la plupart des OFA utilisent leurs ressources financières, en général en augmentation, dans l’objectif de sécuriser l’avenir de leur structure mais aussi d’améliorer la qualité des formations délivrées. Les OFA redoutent néanmoins une contraction future des financements publics, ce qui pourrait amoindrir leur capacité d’investissement à long terme.
L'apprentissage en 2023 - Un très fort ralentissement des entrées. Dares, Dares Résultats, n° 72, décembre 2024
849 600 contrats d’apprentissage débutent en 2023, soit une augmentation de 2 % seulement sur un an, en net ralentissement par rapport aux fortes hausses constatées depuis 2019.
La progression enregistrée en 2023 reste plus élevée dans l’enseignement supérieur (+2 %), qui représente 62 % des nouveaux contrats, que dans l’enseignement secondaire (+1 %), en raison notamment de l’augmentation du nombre d’entrées dans les formations de niveau bac+5 ou plus (+5 %).
Les entrées des mineurs et de leurs aînés de plus de 25 ans progressent (+6 % dans les deux cas). Près de trois contrats sur quatre débutent en 2023 dans le secteur tertiaire. Seules les structures de moins de cinq salariés connaissent une baisse des entrées (-4 %).
Dans un contexte marqué par de nouveaux objectifs de recrutement dans la fonction publique, avec des aides destinées à ses trois versants (État, territorial et hospitalier), les entrées sont plus dynamiques dans le
La massification de l’apprentissage depuis 2018 : quels enseignements des études évaluatives ? France compétences, Note d’études, n° 11, octobre 2024
Les travaux évaluatifs disponibles expliquent la massification de l’apprentissage, dans le supérieur et dans les TPME (très petites, petites et moyennes entreprises), par les aides à l’embauche, l’accroissement de l’offre de certification accessible et la hausse du nombre d’OFA (Organismes de formation par apprentissage).
Si l’activité apprentissage est en général rentable pour les OFA, ces derniers élaborent de nouvelles stratégies d’optimisation des coûts dans un contexte de tensions salariales, de concurrence accrue et de changement du profil des apprentis.
La plupart déploient également des éléments de pédagogie de l’alternance visant à faire dialoguer les apprentissages en centre et dans l’entreprise. Mais la hausse des taux de rupture ou le sentiment des entreprises d’être peu en relation avec leur OFA questionnent la qualité pédagogique de l’apprentissage.
Le bilan de la réforme de 2018 n’est à ce jour pas complet, notamment parce que les données sur le devenir des apprentis post-réforme ne sont pas encore disponibles.
Si l’activité apprentissage est en général rentable pour les OFA, ces derniers élaborent de nouvelles stratégies d’optimisation des coûts dans un contexte de tensions salariales, de concurrence accrue et de changement du profil des apprentis.
La plupart déploient également des éléments de pédagogie de l’alternance visant à faire dialoguer les apprentissages en centre et dans l’entreprise. Mais la hausse des taux de rupture ou le sentiment des entreprises d’être peu en relation avec leur OFA questionnent la qualité pédagogique de l’apprentissage.
Le bilan de la réforme de 2018 n’est à ce jour pas complet, notamment parce que les données sur le devenir des apprentis post-réforme ne sont pas encore disponibles.