Augmentation du numerus clausus en 2017 pour l’accès à la 2ème année des études de médecine
Par un arrêté du 17 janvier 2017, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, confirment l’augmentation du numerus clausus de 478 places en 2017, soit une hausse de 6 % du nombre total d’étudiants admis à l’issue du concours de fin de première année.
8 124 places seront ainsi ouvertes en 2017.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la politique incitative menée par le Gouvernement pour que les jeunes médecins choisissent de s’installer dans des territoires en tension
Pour les régions déficitaires, cela correspond à une augmentation du numerus clausus de 11 %.
Cette nouvelle augmentation concerne 26 facultés de médecine, dans des régions déficitaires : les universités de Lyon, Saint-Etienne, Besançon, Rennes, Corte, Strasbourg, Lille, Amiens, Paris (VI, VII, XI, XII, XIII, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), Bordeaux, Poitiers, Montpellier, Toulouse, Marseille, Nice, Angers, Nantes, des Antilles, de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie, mais également de Saint-Denis de la Réunion.
Les Antilles et la Guyane, zones à la démographie médicale particulièrement faible, verront ainsi leur nombre de places progresser de 27 % au total entre 2015 et 2017.
Cette augmentation correspond à la généralisation de la régionalisation du numerus clausus, expérimentée par le Gouvernement en 2015 avec la création de 131 places supplémentaires dans 10 territoires en tension (les Antilles-Guyane, l’Auvergne, la Basse-Normandie, la Bourgogne, le Centre-Val-de-Loire, la Haute-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, La Réunion, en Rhône-Alpes), et reprise comme 1ère mesure de la Grande conférence de santé.