Rapport d'information d'une mission d'information sur la formation des professions paramédicales. Assemblée nationale, n° 4298, juin 2021
La crise de la covid‑19 a souligné le rôle indispensable et insuffisamment reconnu de l’ensemble des soignants, et plus particulièrement des professions paramédicales. Cependant, les conditions d’exercice et de rémunération de ces métiers font qu’ils sont en perte d’attractivité et qu’ils suscitent moins de vocations.
Le présent rapport se concentre sur la problématique de la formation et son rôle clé dans la valorisation des métiers et de leur attractivité. Il souligne les faiblesses du système actuel de formation aux professions paramédicales.
Par conséquent, il préconise l’achèvement de l’universitarisation des études paramédicales afin d’assurer la lisibilité, l’harmonie et l’équité du système de formation et émet six recommandations :
- Proposition n° 1 : achever l’intégration des professions paramédicales dans le schéma LMD
- Proposition n° 2 : développer l’universitarisation en s’appuyant sur les instituts de formation existants et en encourageant les conventions entre ces établissements et les universités
- Proposition n° 3 : clarifier le système de gouvernance des formations paramédicales
- Proposition n° 4 : en concertation avec les représentants de chaque profession, procéder à l’évaluation à échéance régulière des référentiels d’activité et de compétence ainsi qu’à celle des maquettes de formation
- Proposition n° 5 : redéfinir dans le code de la santé publique l’exercice infirmier en pratique avancée et le déployer en deux catégories : celles d’infirmier praticien et d’infirmier clinicien spécialisé
- Proposition n° 6 : étendre la pratique avancée à de nouveaux domaines et métiers.