Trajectoire de mise en œuvre de la certification dans le cadre des GHT. Haute autorité de santé, 2016
Introduit par la loi de modernisation de notre système de santé, l’article L.6132-4 du code de la santé publique dispose que la certification des établissements de santé est conjointe pour les établissements publics de santé [EPS] parties à un même groupement hospitalier de territoire.
Le GHT n’étant pas doté de la personnalité morale, la certification porte sur les EPS parties du GHT. Durant la période transitoire de 2016 à 2019 : les EPS concernés par la mise en place du GHT peuvent volontairement choisir de coordonner leur procédure de certification selon une procédure conventionnelle définie par la HAS.
Il existe deux modalités différentes : les certifications synchronisées, la certification commune.
A compter de 2020 : les EPS d’un même GHT auront l’obligation de s’inscrire dans une seule démarche de certification. De fait, la HAS ne passera plus d’accords conventionnels avec les établissements, l’obligation se substituant au volontariat. La HAS notifiera à l’établissement support du GHT le calendrier de certification.
Rapport annuel de l'Observatoire de la laïcité 2015-2016. Observatoire de la laïcité/Premier Ministre, mai 2016
L'Observatoire de la laïcité présente son troisième rapport annuel depuis son installation par le Président de la République le 8 avril 2013.
Outre un état des lieux précis de l'application du principe de laïcité en France, le rapport réédite notamment le « Rappel à la loi » à propos de la laïcité et du fait religieux (rappel de ce que la laïcité permet et de ce qu'elle interdit) , ainsi que les quatre guides pratiques réalisés par l'Observatoire depuis 2013 sur différents secteurs de la société :
- Laïcité et collectivités locales
- Laïcité et gestion du fait religieux dans les structures socioéducatives
- Gestion du fait religieux dans l'entreprise privée
- Laïcité et gestion du fait religieux dans les établissements publics de santé.
La validation des acquis de l’expérience en 2014 dans les ministères certificateurs. DARES, Dares Résultats, n° 28, juin 2016
En 2014, environ 62 300 dossiers de candidatures à un titre professionnel délivré par un certificateur ministériel ont été jugés recevables à la validation des acquis de l’expérience. 42 700 candidats se sont présentés devant un jury en vue de l’obtention de tout ou partie d’un titre ou d’un diplôme et, parmi eux, environ 25 700 candidats ont obtenu une validation totale. Ces chiffres sont en baisse depuis 2011.
Depuis la mise en place du dispositif en 2002, plus de 300 000 personnes ont obtenu une certification ministérielle par la voie de la validation des acquis de l’expérience.
Les femmes (73 %) et les personnes occupant un emploi (70 %) restent majoritaires parmi les candidats à une certification ministérielle.
Parmi les 1 600 certifications disponibles en 2014 hors enseignement supérieur et culture (soit près de 300 de plus qu’en 2012), seulement un peu plus de la moitié ont été présentées. Toutefois, le choix de la moitié des candidats se concentre sur seulement une dizaine de certifications, principalement dans le domaine des affaires sociales et de l’éducation. 70 % des candidats visent un titre ou un diplôme de niveau baccalauréat ou CAP/BEP, proportion stable par rapport à 2012. En 2013, la part des candidats visant un diplôme de niveau baccalauréat a été exceptionnellement plus élevée (22 %) qu’en 2012 et 2014 (17 % et 18 % respectivement).
Repères pour le référent de parcours VAE : l’assistance renforcée au parcours de VAE. PRAO Rhône-Alpes, juin 2016
Ce guide est destiné en priorité aux référents de parcours VAE en charge de déployer l’assistance renforcée. Quels sont les éléments constitutifs et structurants de l’assistance renforcée au parcours de VAE ? Quelles sont les conditions de réussite ? Comment définir des repères partagés pour étayer ses pratiques ?
La question de l’engagement et du maintien de l’engagement des candidats à la VAE dans cette démarche très impliquante est posée depuis plusieurs années. De nombreuses initiatives et expérimentations ont été développées par les certificateurs, les valideurs, les financeurs, les acteurs de l’orientation et du conseil en VAE, pour faciliter l’accès et aussi le succès des démarches de VAE.
Le dénominateur commun à ces différentes tentatives est l’existence d’un référent de parcours placé en interface du candidat et des intervenants au long de la démarche. Celui-ci développe alors des appuis individualisés et adaptés à la situation du candidat pour permettre sa progression et son aboutissement dans la démarche. Cette somme d’appuis, à la géométrie variable, a pris le nom d’assistance renforcée au parcours de VAE.
Proposé en complément du conseil et de l’accompagnement à la VAE déjà prévus par la Loi, il s’agit de définir le périmètre et les conditions d’articulation de ce nouveau service avec les services existants pour qu’il se déploie au bénéfice de tous : le candidat mais aussi les acteurs concernés.
Construits à partir des pratiques et des réflexions des principaux acteurs de la VAE en Rhône-Alpes, ces repères étayent toute mission de référent de parcours VAE assortie d’appuis individualisés au candidat.
Les évolutions passées et à venir du dispositif de VAE, avec la volonté toujours réaffirmée du législateur de sécuriser les parcours professionnels tout au long de la vie, tendent à développer les services d’appuis individualisés (Ex : CEP) pour outiller les individus qui deviennent alors davantage acteurs de leur parcours.
En ce sens, les appuis au parcours de VAE, forts de la réelle valeur ajoutée qu’ils apportent pour susciter et soutenir l’engagement des candidats, sont promis à s’inscrire durablement dans le paysage de la VAE.
Les directeurs, ingénieurs et cadres de la santé et la perception des GHT. Ifop pour SMPS, mai 2016
Ce document présente les résultats de l’enquête menée avec l’institut de sondage IFOP sur les groupements hospitaliers de territoire (GHT).
Cette enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 046 de directeurs et cadres des établissements de santé, sociaux et médico-sociaux a à partir d’un fichier fourni par le SMPS, avec pour but d’objectiver la perception des professionnels sur la mise en œuvre de ces restructurations majeures de l’offre de soins.
Pacte pour la santé globale des plus vulnérables. Croix Rouge, mai 2016
Grâce à son histoire, à la diversité de ses champs d’intervention mais aussi à son maillage territorial exceptionnel, la Croix-Rouge française est le témoin direct de toutes les formes de vulnérabilités auxquelles sont confrontés les plus fragiles.
A l’occasion de ses Journées Nationales (28.05-05.06.2016), elle rend public le premier opus d’un rapport annuel autour de la thématique de la santé, telle que définie par l’OMS, à savoir un état de bien-être physique, mental et social et ne consistant pas seulement en une absence d’infirmité ou de maladie : le « Pacte pour la santé globale des plus vulnérables ».
La quasi-totalité des Français (93%) estime que des évènements de vie douloureux comme la perte d’un proche, un licenciement ou une rupture peuvent avoir des répercussions sur la santé.
76% craignent un jour de basculer dans un état de vulnérabilité en raison d’un problème de santé.
Surtout les français considèrent que la santé est un élément décisif et essentiel pour le retour à l’autonomie des personnes fragiles et vulnérables (93%).
Ces chiffres, issus d’une enquête menée par OpinionWay pour la Croix-Rouge française tout récemment*, montrent ce lien criant de cause à effet, entre problème de santé et vulnérabilité redouté et parfois éprouvé par de plus en plus de personnes.
Pour une bonne gestion des déchets produits par les établissements de santé et médico-sociaux (Déchets issus de médicaments - Déchets liquides) - Guide pratique. Ministère des Affaires sociales et de la Santé, avril 2016
Ce guide s’adresse à l’ensemble des professionnels (cadres de direction, professionnels de santé, personnels des services techniques) ayant en charge la gestion des déchets et le développement durable au sein des établissements de santé et médico-sociaux.
Il rappelle succinctement les règles en vigueur et propose des recommandations de bonnes pratiques, tant pour la gestion des déchets issus des médicaments que pour celle des déchets liquides à risques, basées sur le retour d’expériences.
Il constitue donc un outil d’aide méthodologique pour les établissements qui s’inscriront dans cette démarche.
Organiser la gouvernance d’un projet Parcours - Retour d’expériences des territoires PAERPA. ANAP, mai 2016
Cette publication s’inscrit dans une démarche globale de capitalisation autour du projet PAERPA et concerne, dans la phase de cadrage, l’organisation de la gouvernance.
Le cahier des charges national PAERPA pose un cadre en matière d’organisation de la gouvernance dans le projet PAERPA. Cette publication présente, grâce à des retours d’expériences, comment les ARS se sont appropriées ce cahier des charges pour le mettre en œuvre au regard de leur réalité territoriale.
En effet, les expérimentations menées au titre du projet PAERPA se caractérisent par leurs différences en termes de territoires ou de partenaires ayant un intérêt à agir. Dans ce contexte, l’installation de la gouvernance vise à « la construction d’un projet commun entre acteurs multiples avec des objectifs, situations et logiques différentes ».
L’objectif de ce document est de valoriser les enseignements issus du projet PAERPA en termes de méthode, d’organisation, d’animation territoriale et d’actions mises en œuvre.
Il comporte des éléments opérationnels et met l’accent sur ce qui est utile et duplicable. Il ne s’agit pas de réaliser une évaluation du fonctionnement de la gouvernance mais de faire une photographie de son installation à un instant T.
Cette publication capitalise sur les modalités de mise en place de la gouvernance concernant les trois sujets suivants :
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La mobilisation des partenaires et la mise en cohérence des instances : il convient d’identifier l’ensemble des partenaires ayant un intérêt dans le déploiement du projet et de les mobiliser au niveau des instances adéquates pour s’assurer de leur engagement ;
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L’animation des instances : la mise en place de processus de suivi des décisions et les choix en termes de composition et d’animation des différentes instances, ont un impact sur le fonctionnement de la gouvernance ;
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L’organisation de l’équipe projet : l’équipe projet doit réunir les ressources utiles au bon suivi et déroulement du projet.
Cette publication s’adresse aux chefs de projet en ARS amenés à conduire un projet Parcours à destination des personnes âgées, afin de les guider dans l’installation de la gouvernance.
Fiches pratiques pour l’amélioration de l’efficience des établissements de santé. Direction générale de l’offre de soins, mai 2016
La DGOS met à en ligne sur son site Internet un ensemble de fiches méthodologiques à destination des établissements et des ARS, se basant en particulier sur le retour d’expérience du COPERMO, pour apprécier la pertinence des projets d’investissement et la soutenabilité des trajectoires financières des établissements de santé.
L’efficience des établissements de santé repose sur la performance de son pilotage, son organisation et de ses processus, qu’il s’agisse des processus de soins, médicotechniques ou des fonctions support. Cette démarche répond à un triple objectif :
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Optimiser la qualité et la sécurité des soins
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Améliorer les conditions de travail pour les professionnels
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Favoriser l’efficience opérationnelle et économique.
La performance des acteurs de l’offre de soins ainsi recherchée suppose l’activation de différents « leviers d’efficience ».
Ces fiches méthodologiques, disponibles par thématique sur cette page, présentent les principaux leviers et outils mobilisables par les établissements pour améliorer leur efficience et optimiser leurs projets d’investissement.
Développement des prises en charge hospitalières ambulatoires de médecine. IGAS/IGF, février 2016
L'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l'Inspection générale des finances (IGF) ont été chargées d'évaluer « les enjeux, les conditions et les moyens du développement de l'activité d'hôpital de jour de médecine ». Conformément à la lettre de mission, l'objectif de la mission a été d'identifier les conditions d'engagement d'un « virage ambulatoire » de l'activité de médecine à l'hôpital qui, dans le cadre de la stratégie nationale de santé (SNS), vise à assurer : la qualité de prise en charge équivalente et un retour à domicile en toute sécurité ; la fluidité des parcours des patients en évitant toute rupture liée à l'hospitalisation.
Son objectif général est de recentrer l'hôpital sur les soins, au bénéfice du patient, et non plus sur l'hébergement. Après avoir défini la notion de médecine et retenu un périmètre d'étude, la mission a conduit ses travaux en trois temps : caractérisation de l'activité de médecine sans nuitée, notamment à partir de comparaisons par âge, régions, catégories d'établissement, et groupes homogènes de séjours (GHS) ; analyse des enjeux liés au développement des hôpitaux de jour, et des outils à mobiliser, tant du point de vue organisationnel que des éventuels obstacles tarifaires, notamment liés aux ambiguïtés d'interprétation de l'instruction dite 'frontière du 15 juin 2010' ; proposition d'une méthode pour engager le virage ambulatoire de médecine à l'hôpital, reposant d'une part sur une approche territoriale invitant les établissements de santé à conduire un examen systématique de leurs courts séjours, sous le pilotage des agences régionales de santé (ARS), et d'autre part sur l'élaboration de référentiels de prise en charge par la Haute autorité de santé (HAS) et les sociétés savantes.
La mission formule des propositions concernant concomitamment le niveau national (mise en place d'un comité stratégique, élaboration de référentiels cliniques, tarification adaptée des soins longs, complexes et coordonnés…), le niveau territorial (identification d'un volet contractuel spécifique établissements/ARS intégrant des objectifs cibles de progression ; analyse comparative croisée entre groupes d'établissements…) et le champ des études et statistiques.
Regard sur les absences pour raison de santé dans les établissements hospitaliers en 2015. Sofaxis, juin 2016
Les tendances relevées à fin 2015 témoignent d'une augmentation de la durée des arrêts depuis 2007, en majorité dus à la maladie ordinaire.
La taille des établissements influe de manière significative sur les absences.
Mais la dégradation des indicateurs s’explique en grande partie par la pénibilité de certains métiers dans un contexte de vieillissement de la population active et de recul de l’âge du départ à la retraite.
La taille des établissements influe de manière significative sur les absences.
Mais la dégradation des indicateurs s’explique en grande partie par la pénibilité de certains métiers dans un contexte de vieillissement de la population active et de recul de l’âge du départ à la retraite.
Réanimer le système de santé. Institut Montaigne, juin 2016
La France se situe historiquement dans le peloton de tête des pays les plus performants en matière de santé avec une espérance de vie parmi les plus longues du monde (82,3 ans) et des soins accessibles financièrement pour les patients.
Nous disposons également de vrais atouts dans le domaine de l’innovation médicale et des industries de santé, qui assurent encore aujourd’hui un rayonnement international. Notre système a su par ailleurs promouvoir un modèle basé sur un socle de valeurs solides : solidarité, liberté de choix, mixité entre secteurs public et privé, universalité…
Et pourtant, malgré un surinvestissement qui représente chaque année 11% du PIB, de nombreux risques menacent sa pérennité et sa qualité :
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un déficit budgétaire persistant
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une qualité des soins hétérogène
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une offre de soins mal adaptée aux besoins
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une érosion de la recherche biomédicale.
Afin de faire de la santé un des thèmes forts de la campagne pour la présidentielle 2017, l’Institut Montaigne formule cinq axes de propositions pour rehausser notre système de santé au rang des meilleurs systèmes du monde.
Compatibilité électromagnétique des dispositifs médicaux exposés à des sources radiofréquences - Avis de l’Anses - Rapport d’expertise collective. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), avril 2016
Le risque de perturbation électromagnétique de certains dispositifs médicaux, engendré par des téléphones mobiles, est discuté de longue date. L’usage de téléphones mobiles en tout lieu et à tout moment par une majorité de la population est une pratique courante, y compris par les professionnels de santé, les patients ou leurs familles. En pratique, les recommandations d’usage alertant sur les risques d’interférences des champs électromagnétiques émis par les téléphones mobiles avec les dispositifs médicaux apparaissent de moins en moins appliquées.
Dans ce contexte, les ministères chargés de la Santé et de l’Environnement ont demandé à l’Anses d’évaluer les risques potentiels de perturbation électromagnétique des dispositifs médicaux exposés à des radiofréquences. Dans l’avis publié ce jour, l’Agence recommande la mise en place de zones d’usage autorisé, limité ou interdit, au vu de la diversité des situations d’usages des systèmes de communication sans-fil et des risques auxquels ils peuvent conduire.
Par ailleurs, l’Agence recommande aux porteurs de dispositifs médicaux implantables actifs (pacemaker, neurostimulateur, etc.) de veiller à éloigner les sources d’exposition les plus fortes (téléphones mobiles).
Observatoire des risques médicaux – Rapport 2015. Office national d’indemnisation des risques médicaux (ONIAM), juin 2016
Placé auprès de l’ONIAM, l’Observatoire des risques médicaux (ORM) a notamment pour vocation de mesurer l’évolution et l’importance des sinistres intervenus dans le domaine des accidents médicaux et des infections nosocomiales. Il analyse leur coût et la répartition des montants à la charge des différents acteurs que sont l’ONIAM, les entreprises d’assurance et l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris qui couvre elle-même les sinistres survenant dans ses établissements.
Ce septième rapport publié par l’ONIAM concerne les années 2009 à 2014. Il dresse le tableau de près de 9 400 dossiers médicaux dont le montant global de préjudice a été égal ou supérieur à 15 000 euros.
France Médecine Génomique 2025. Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (AVIESAN)/Premier Ministre, juin 2016
Le Premier ministre a confié à Aviesan, par une lettre de mission du 17 avril 2015, l'examen des conditions de mise en œuvre du séquençage du génome à grande échelle dans le cadre du parcours de soins.
L'accès à la médecine génomique représente un enjeu de santé publique. Grâce à la diminution du nombre de bilans diagnostiques inutiles et onéreux, la réduction des délais des analyses, la limitation des médicaments inutiles ou dangereux prescrits évitant le traitement d'effets secondaires des économies pourront être réalisées.
Les objectifs du plan « France médecine génomique 2025 » sont les suivants : placer, d'ici dix ans, la France dans le peloton de tête des grands pays dans le champ de la médecine génomique en visant l'exportation du savoir-faire développé en la matière et le développement d'une filière médicale et industrielle de médecine génomique ; mettre en œuvre un parcours de soins générique avec un accès privilégié, commun, à tous les patients affectés par les cancers, maladies rares ou communes permettant, à l'horizon 2025, un accès à la médecine génomique pour l'ensemble des personnes concernées (malades et leurs familles selon les indications) ; prendre en charge, à l'horizon 2020, environ 235 000 séquences de génomes par an correspondant à 20 000 patients atteints de maladies rares et leurs familles (environ 60 000 génomes) et 50 000 patients prioritaires car atteints de cancers métastatiques/réfractaires au traitement (environ 175 000).
Au-delà de 2020, une montée en puissance du dispositif est prévue avec la prise en considération de maladies communes.
Rapport d’information par la mission d’information sur le paritarisme. Arnaud Richard, Jean-Marc Germain, Assemblé Nationale, n° 3829, 8 juin 2016
Au terme de neuf mois de travaux, au cours desquels la mission a procédé à 23 auditions et tables rondes de personnalités et experts, le rapport de la mission brosse tout d’abord un panorama inédit du paritarisme, présenté dans une perspective historique.
Qu’est-ce que le paritarisme et à quoi sert-il ? Au mieux, il est méconnu, alors qu’il gère près d’un quart de la protection sociale des Français ; trop souvent, il a mauvaise presse, alors qu’il n’est que le reflet – et non la source – des tensions qui agitent notre société. Peut-être ce désamour est-il inévitable, pour un processus essentiellement pragmatique qui a accompagné l’industrialisation de notre pays, puis son évolution vers une économie de services, et qui est désormais confronté à la fois au chômage de masse et à la dislocation des formes traditionnelles d’emploi.
D’autant que, dans un pays qui, depuis la Révolution française, a toujours considéré les corps intermédiaires avec circonspection, l’État n’est jamais très loin, qui conçoit parfois les partenaires sociaux comme des instances déléguées et qui enserre leur autonomie dans les filets de l’intérêt général.
Le rapport de la mission d’information invite également à donner au paritarisme de nouvelles instances et une nouvelle architecture visant à inscrire les partenaires sociaux dans un projet d’ensemble et à favoriser les conditions de la négociation en lui donnant un cadre permanent, cohérent et transparent. À cet effet, le rapport décline ses propositions autour de quatre axes : paritarisme d’entreprise et de négociation ; sécurité sociale professionnelle ; économie numérique, travailleurs des plateformes ; connaissance du paritarisme.
Il procède d’une conviction : le paritarisme est plus que jamais nécessaire, mais il doit plus que jamais se réformer. Penser l’avenir du paritarisme comme perpétuation d’un système morcelé, sans vision ni pilotage global, serait le condamner. C’est dans une tout autre perspective que s’est inscrite la mission : peu nombreuses, mais peut-être plus ambitieuses qu’il n’y paraît, ses propositions marquent sa confiance en la capacité des acteurs de la démocratie sociale à faire vivre, avec l’État, la belle idée de solidarité.
Les politiques relatives au personnel de santé dans les pays de l’OCDE : Les bonnes compétences au bon endroit (Health Workforce Policies in OECD Countries: Right Jobs, Right Skills, Right Places). OCDE, mars 2016
Les professionnels de santé sont la pierre angulaire des systèmes de santé, en jouant un rôle central dans la prestation de services de santé à la population et l'amélioration des résultats de santé. La demande et l'offre de professionnels de la santé ont augmenté au fil du temps dans tous les pays de l'OCDE, avec des emplois dans le secteur sanitaire et social qui représentent actuellement plus de 10 % de l'emploi total dans plusieurs pays de l'OCDE.
Cette publication examine les principales tendances et priorités de la politique sur le personnel de santé dans les pays de l'OCDE, avec un accent particulier sur les médecins et les infirmières étant donné le rôle prépondérant qu'ils ont traditionnellement joué dans la prestation des services de santé.
Conseil national d’évaluations de la formation professionnelle – Rapport 2015. CNEFP, juin 2016
Rendu public le 13 juin 2016 sur le site du Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP), le Rapport d’activité 2015 du Conseil national d’évaluations de la formation professionnelle (CNEFP) rend compte de l’activité de l’instance d’évaluation présidée par Michèle Tallard sur l’année 2015 et lève le voile sur ses travaux engagés pour 2016 :
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Enquête sur les formations et les itinéraires des salariés (DEFIS)
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Evaluation des pratiques d’ingénierie de formation en entreprise et leurs effets sur les salariés les moins qualifiés
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Evaluation des modalités de mise en œuvre des formations obligatoires en entreprise.
Ces travaux seront présentés et discutés à la fin de cette année à l’occasion d’une journée d’étude organisée par le CNEFP.
Les certifications professionnelles enregistrées au RNCP dans les métiers de l’accompagnement vers l’emploi et dans l’emploi : une offre plurielle. Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP), mai 2016
Cette étude a pour but de recenser les certifications relatives aux « activités d'accompagnement vers l'emploi et dans l'emploi et des publics en difficulté » mises en œuvre dans les métiers de l'orientation, de l'insertion professionnelle, du conseil en évolution professionnelle, des bilans ou des entretiens professionnels ou du concept de tout au long de la vie.
Au nombre de 262, elles font ressortir trois grandes thématiques : santé et sécurité des salariés au sein des entreprises, gestion et évolution professionnelle au sein de l'entreprise et insertion professionnelle et maintien dans l'emploi. Ainsi dix grandes catégories de métier ont été identifiées.
L’étude conclut qu' « Il n’y a donc pas dans le paysage de l’offre de certification un métier de l’accompagnement, mais des métiers qui répondent sans doute à des publics différents, à des besoins spécifiques, à des structures de taille variée, à des cadres d’emploi distincts, à des responsabilités diversifiées et qui peuvent aussi devenir des supports de mobilité professionnelle ».
Formation professionnelle : quels facteurs limitent l’accès des salariés seniors ? Dares, Dares Analyses, n° 31, juin 2016
L’accès à la formation décroît avec l’âge. À caractéristiques d’emploi identiques, les plus de 50 ans se forment moins que leurs cadets, leur taux d’accès fléchissant nettement après 55 ans. Ce phénomène s’est cependant légèrement atténué au fil des années, du fait notamment de l’allongement de la vie professionnelle.
Les salariés âgés de 50 ans ou plus sont, en moyenne, plutôt bien informés de l’existence des différents dispositifs de formation professionnelle auxquels ils peuvent prétendre (83 %).
Les seniors sont peu demandeurs de formation : les trois quarts des salariés âgés de 55 ans et plus déclarent ne pas souhaiter suivre une formation (ou une autre formation que celle déjà suivie). Néanmoins, plus du tiers des salariés seniors mettent en avant le refus ou l’absence de soutien par leur employeur. Les difficultés personnelles ne sont citées comme raisons principales de l’absence de recours à la formation que par moins de 8 % d’entre eux.
La formation professionnelle en France et en Europe - Baromètre Cegos. Cegos, mai 2016
Le baromètre annuel « La formation professionnelle en Europe » de l’observatoire Cegos mesure les évolutions en termes de stratégie, politique et pratiques de formation dans 6 pays européens : Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie et Portugal. Il compare la vision des salariés et des directeurs et responsables RH et formation.
Pour cette nouvelle édition, l'Observatoire Cegos a interrogé, en mars et avril, 2640 salariés (tous ayant bénéficié d’une action de formation) dans les 6 pays étudiés et 120 directeurs et-responsables RH et formation d’entreprises privées françaises.
4 constats majeurs en 2016 :
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Une forte progression des formations mixtes et digitales au niveau européen
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Responsabilité formative : des salariés bien accompagnés dans le développement de leurs compétences
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Mesure d'impact : une pratique qui se répand et jugée utile par les DRH-DF
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Focus Réforme en France : l’entreprise reprend la main, les salariés se mobilisent.
Libérer la formation - Manifeste pour une formation réellement continue et inclusive [Livre Blanc]. Fédération de la formation professionnelle/Astères, juin 2016
La FFP et le Cabinet Asterès formulent cinq propositions fortes et systémiques pour un système de formation adapté au XXIème siècle :
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Pour tous, rendre effectif un droit à la formation d’initiative individuelle, universel et portable par un Compte Personnel de Formation plus ouvert
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Pour les jeunes, généraliser l’alternance pour leur insertion professionnelle durable par la création d’un CPF Jeunes
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Pour les plus éloignés de l’emploi, faciliter et accélérer l’accès à la formation par un marché efficace et pluriel de l’accompagnement
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Pour les entreprises et les individus, encourager l’investissement dans les compétences par une incitation fiscale et par la création d’un label « capital humain » pour les PME
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Pour notre pays, adapter la gouvernance du système au XXIe siècle en clarifiant les responsabilités de chacun et en renforçant l’évaluation des politiques publiques de formation.
Ces propositions seront soumises au débat public et transmises aux candidats à l’élection présidentielle de 2017.
Travailler et se former au fil du parcours professionnel. Actes du séminaire “Âges et Travail” (mai 2014). CREAPT-CEE, mai 2016
Ce rapport reprend les exposés et débats de l’édition 2014 du séminaire annuel « Âges et Travail » organisé par le CREAPT. Les interventions y sont présentées dans leur version intégrale.
Le constat de départ était que les relations entre activités de travail et activités d’apprentissage renvoient à des situations très diversifiées : dans les formes qu’elles prennent (dispositifs formalisés, formation in situ, apprentissages au détour de l’activité de travail), les objectifs qu’elles recouvrent, les options pédagogiques ou didactiques, les acteurs impliqués… et la période de la vie professionnelle.
Cette question revêt un intérêt particulier dans le contexte de politiques publiques visant à allonger la vie professionnelle (réformes des retraites, accords ou plans sur l’emploi des seniors), à favoriser les échanges de savoirs (contrats de génération), à ouvrir des possibilités accrues de reconversions (compte pénibilité) et à renforcer la formation tout au long de la vie professionnelle (compte personnel de formation valable sur l’ensemble de la carrière).
L’objectif du rapport est ainsi que ces connaissances puissent offrir aux acteurs concernés des outils pour agir en situation de travail et de formation, afin de favoriser le développement de l’activité et l’apprentissage pour et par le travail à toutes les étapes de la vie professionnelle.