Evolution de la profession et de la formation infirmières. IGAS/IGESR, octobre 2022 (rendu public en janvier 2023)
Dans un contexte d’augmentation des besoins et de crise du système de santé, l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) et l’IGÉSR (inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche) se sont vu confier une mission sur la profession infirmière afin de proposer des évolutions sur l’exercice professionnel des infirmiers et leur formation. Cette mission porte sur le « socle » de compétences infirmier tout en tenant compte des évolutions récentes de la pratique avancée et des protocoles de coopération.
Les infirmiers constituent la première profession de santé sur le plan numérique. Le rapport analyse les parcours des étudiants et des professionnels sur leurs principaux lieux d’exercice en soulignant les enjeux majeurs d’attractivité auxquels la profession est confrontée aujourd’hui.
L’analyse des exemples étrangers montre que l’autonomie et le champ de compétences infirmier peuvent être élargis sur plusieurs missions prioritaires, comme la prévention et la coordination du parcours, en réponse aux besoins de santé. La mission formule des orientations qui serviront de base à une concertation qui portera sur le degré d’évolution du champ de compétence infirmier.
Pour cela, il sera essentiel d’intégrer dans la réflexion l’articulation avec les autres professions de santé, en particulier les médecins.
En outre, la montée en expertise des infirmiers doit être accompagnée d’une refonte de la formation initiale mais aussi par un accent sur la formation continue et la mise en place de passerelles professionnelles.
Concertation sur la pratique avancée infirmière. IGAS/IGESR, août 2022 (rendu public en janvier 2023)
A la suite de la publication du rapport IGAS "trajectoires pour de nouveaux partages de compétences entre professionnels de santé" de novembre 2021, le ministre de la Santé a fait part en janvier 2022 aux professionnels concernés, infirmiers de pratiques avancée (IPA) et infirmiers spécialisés (infirmiers anesthésistes, infirmiers de bloc opératoire et puéricultrices), ainsi qu’aux ordres nationaux des médecins et des infirmiers et aux partenaires médicaux, de ses orientations. Celles-ci concernent la volonté de lever certaines difficultés dans l’exercice des IPA et la reconnaissance en pratique avancée de tout ou partie des infirmiers spécialisés, en priorité les infirmiers-anesthésistes, en confortant les instituts de formation des spécialités infirmières.
Il a demandé à l’Inspection générale des affaires sociales de mener en lien étroit avec la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) une concertation avec ces professionnels, afin de "clarifier, préciser, expertiser" les enjeux d’exercice et de formation abordés dans le rapport, cette saisine devenant en février conjointe avec la ministre chargée de l’enseignement supérieur auprès de l’IGAS et l’IGESR (Inspection générale de l’enseignement supérieur et de la recherche).
La mission a mené jusqu’à la mi-mai 2022 quatre groupes de travail, un avec chaque profession (IPA, IA, IBO, puéricultrices), afin de concerter les évolutions législatives et règlementaires nécessaires pour redéfinir le cadre juridique de la pratique avancée infirmière, en prévoyant les modalités de reconnaissance des infirmiers anesthésistes en pratique avancée.
Les travaux ont tenu compte de chantiers complémentaires portés par la DGOS (expérimentation d’une primo-prescription par les IPA de produits de santé actuellement à prescription médicale obligatoire), la Direction de la sécurité sociale et la CNAM (avenants à la convention nationale infirmière en partie spécifiques aux IPA, avenant n°7 de 2019, et n°9 conclu le 27 juillet 2022), et de la réingénierie du diplôme d’Etat d’infirmier de bloc opératoire (décret et arrêté du 27 avril 2022), portant cette formation à deux ans avec universitarisation et reconnaissance du grade de master, comme pour les infirmiers anesthésistes depuis 2012.
Le rapport restitue les travaux menés et les projets de textes élaborés dans le cadre de cette concertation, appelée à être finalisée sous des formes et calendriers à déterminer.
Modalités de création d’une sixième année de formation en sciences maïeutiques. IGAS/IGESR, juillet 2022 (rendu public en janvier 2023)
L’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) ont conduit, au cours du premier semestre 2022, une mission portant sur les modalités de mise en œuvre d’une sixième année de formation initiale en maïeutique. Le rapport précise les objectifs et les conditions de réussite de cette évolution majeure de la formation des sages-femmes tout en déterminant les contours du futur cursus, sous la forme de 20 recommandations.
La mission a accordé une large place à l’écoute des parties prenantes, en conduisant de très nombreux entretiens et en réalisant plusieurs déplacements dans des territoires urbains et ruraux. Elle a notamment échangé avec une centaine de sages-femmes exerçant à l’hôpital, en libéral ou dans un service de protection maternelle et infantile (PMI), ainsi que des enseignantes et des étudiantes. Elle a par ailleurs adressé à l’ensemble des structures de formation un questionnaire dont le taux de réponse a été élevé.
Cette création d’une sixième année, qui ne doit pas se limiter au simple ajout d’une année supplémentaire, mais permettre une refonte complète du cursus, fait l’objet d’un consensus au sein de la profession. Il s’agit d’améliorer les conditions d’études et de vie des étudiantes mais également de mieux adapter le contenu de la formation à l’élargissement des compétences des sages-femmes.
La mission préconise que cette sixième année prenne la forme d’un troisième cycle court, sur le modèle des autres formations médicales en six ans (odontologie et pharmacie), qui sera consacré à la pratique clinique avec un temps de stage au moins égal à six mois, et à la poursuite d’un travail de recherche, concrétisé par la soutenance d’une thèse d’exercice et sanctionné par l’obtention du titre de docteur en sciences maïeutiques.
Plusieurs conditions de réussite sont identifiées, au premier rang desquelles figurent l’amélioration de l’encadrement des stages et l’intégration universitaire de toutes les écoles.
Les mesures prioritaires de sécurité des systèmes d'information Référentiel à destination des établissements de santé. Ministère de la santé et de la prévention/DGOS, octobre 2022
Le référentiel de mesures prioritaires de sécurité des systèmes d’information (MPR) à destination de l’ensemble des établissements de santé (ES) a été élaboré collégialement avec l’atelier SSI (sécurité des systèmes d’information), dans le cadre de la composition du référentiel MATURIN’H, et avec le club RSSI (responsables SSI) des établissements de santé.
Ces mesures sont considérées comme prioritaires par le SHFDS, la DGOS, la DNS et les RSSI des ES, en raison du poids des menaces actuelles – cybercriminalité, actes de malveillance multiformes -.
Ces mesures constituent un retour d’expérience suite à l’observation systématisée des cyberattaques et incidents de sécurité, en particulier de type rançongiciel, survenus entre 2019 et 2022.
Les mesures présentées ci-après constituent un socle de sécurité minimal repris dans la plupart des référentiels applicables (Directive NIS destinée aux opérateurs de services essentiels OSE, Instruction 309, PSSI-MCAS, ISO/CEI 27001:2013,...) qui permettent d’améliorer significativement la sécurité des systèmes d’information.
Elles contribuent également au pilotage : le suivi régulier de leur degré d’application concourt à une meilleure gouvernance à l’échelle hospitalière, régionale et nationale, permettant à tous d’améliorer la maturité SSI du système de santé.
Le recueil des mesures est réalisé de manière déclarative au travers du questionnaire défini dans le volet OPSSIES de la plateforme OSIS V2.
La première partie du présent document introduit les mesures prioritaires applicables aux établissements de santé, la seconde les modalités de leur contrôle.
Ces mesures sont considérées comme prioritaires par le SHFDS, la DGOS, la DNS et les RSSI des ES, en raison du poids des menaces actuelles – cybercriminalité, actes de malveillance multiformes -.
Ces mesures constituent un retour d’expérience suite à l’observation systématisée des cyberattaques et incidents de sécurité, en particulier de type rançongiciel, survenus entre 2019 et 2022.
Les mesures présentées ci-après constituent un socle de sécurité minimal repris dans la plupart des référentiels applicables (Directive NIS destinée aux opérateurs de services essentiels OSE, Instruction 309, PSSI-MCAS, ISO/CEI 27001:2013,...) qui permettent d’améliorer significativement la sécurité des systèmes d’information.
Elles contribuent également au pilotage : le suivi régulier de leur degré d’application concourt à une meilleure gouvernance à l’échelle hospitalière, régionale et nationale, permettant à tous d’améliorer la maturité SSI du système de santé.
Le recueil des mesures est réalisé de manière déclarative au travers du questionnaire défini dans le volet OPSSIES de la plateforme OSIS V2.
La première partie du présent document introduit les mesures prioritaires applicables aux établissements de santé, la seconde les modalités de leur contrôle.
L’hôpital à l’heure du nouveau régime climatique. Le Lierre, Note n° 1, janvier 2023
Les dernières semaines ont remis en lumière la crise que connaît le système de santé. Cette situation qui interroge les politiques de santé dans leur ensemble (inégalités face à la santé, organisation territoriale des soins, place de la prévention, reconnaissance des métiers du soin…) ne doit pas occulter la dimension sanitaire de la crise écologique.
En effet, notre système de santé et l’hôpital en particulier sont entrés dans une nouvelle ère dictée par les conséquences des catastrophes écologiques. Au-delà des changements épidémiologiques et des phénomènes climatiques extrêmes, la grande dépendance à des filières mondialisées pour les médicaments et dispositifs médicaux, ainsi qu’aux énergies fossiles interroge le modèle de développement actuel.
Par ailleurs, le système de santé est contributeur à hauteur de 6 à 8% des émissions de gaz à effets de serre en France et de nombreux autres polluants, et constitue donc un secteur stratégique pour limiter les effets des crises écologiques. Pour autant, la transformation écologique de l’hôpital n’a pas été réellement enclenchée. Si des initiatives locales existent, ces enjeux sont absents des grands plans et il n’y a pas de réels accompagnements à la hauteur du défi et de l’urgence écologique et de santé publique.
Des professionnels hospitaliers membres du Lierre formulent une série de propositions pour contribuer à répondre à l’urgence des catastrophes écologiques, et pour engager une transformation écologique de l’hôpital et repenser le système de santé à l’aune de ces enjeux.
Cette note s’inscrit dans la série de notes du Lierre sur la transformation écologique des services publics.
Les conditions de travail dans la fonction publique avant la crise sanitaire. DGAFP, Point Stat, n° 39, janvier 2023
En 2019, année de la dernière édition de l’enquête Conditions de travail, juste avant la pandémie, les agents de la fonction publique sont moins exposés aux contraintes de rythme que les salariés du secteur privé, sauf dans la fonction publique hospitalière (FPH). Les professions intermédiaires ont moins la maîtrise de leur temps et des tâches qu’elles effectuent que les autres catégories socioprofessionnelles.
Les ouvriers, les agents de la FPH et les agents de moins de trente ans sont les plus exposés aux contraintes physiques. Les contraintes horaires, quant à elles, touchent plus particulièrement les hommes et les agents de la FPH. Les cadres et professions intellectuelles supérieures travaillent plus fréquemment 40 heures ou plus par semaine que les autres professions. Les femmes et les agents de la FPH sont plus exposés aux conflits de valeurs. Depuis 2013, la situation des femmes de la FPH concernant les conflits de valeurs se dégrade.
Enfin, un quart des agents déclarent vivre des tensions avec leur hiérarchie. La solidarité entre collègues est néanmoins plus forte dans la fonction publique que dans le privé, en particulier au sein de la FPH où 92 % des agents déclarent être aidés en cas de travail délicat. Le manque de reconnaissance s’accroît depuis 2013 dans la fonction publique. L’autonomie des employés et des ouvriers est moins importante que celle des cadres. Ils déclarent, en revanche, moins d’objectifs chiffrés à atteindre que les cadres et professions intellectuelles supérieures.
Suivi des recommandations du rapport sur les droits fondamentaux des personnes âgées accueillies en EHPAD. Défenseure des droits, janvier 2023
Le rapport de la Défenseure des droits sur « Les droits fondamentaux des personnes âgées accueillies en établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) », publié le 4 mai 2021, contient 64 recommandations en vue d’améliorer les conditions de prise en charge des personnes accueillies en EHPAD et d’assurer l’effectivité de leurs droits. 13 d’entre elles concernent la situation de la crise sanitaire.
Un an et demi après la publication de ce rapport, la Défenseure des droits a réalisé un travail de suivi de l’ensemble de ses recommandations, le respect des droits de ces personnes vulnérables étant au cœur de ses préoccupations.
Le suivi a été élaboré à partir des réclamations qui ont continué à être adressées à l’institution, des réponses apportées par le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, le ministre de l’Intérieur, la présidente de la Haute Autorité de santé, les présidents des conseils départementaux (CD) et les directeurs des agences régionales de santé (ARS)1 , auxquels il avait été demandé d’informer le Défenseur des droits des suites données aux différentes recommandations dans un délai de cinq mois.
À ce jour, le ministère des Solidarités et de la Santé n’a pas apporté de réponse explicite quant aux 34 recommandations qui lui avaient été adressées.
Bilan 2022 & programme de travail 2023. Health Hub Data, janvier 2023
Créé en 2019 par la loi relative à l’organisation et la transformation du système de santé, le Health Data Hub est un groupement d’intérêt public qui vise à garantir un accès aisé et unifié, transparent et sécurisé, aux données de santé afin d’améliorer la qualité des soins et l’accompagnement des patients.
Le bilan de la première feuille de route 2019-2022 démontre que le Health Data Hub a rempli les objectifs qu’il s’était fixé il y a 3 ans, avec une ambition renouvelée au service de la recherche en santé.
Pour 2025, le Health Data Hub se donne pour objectif d’arriver à un fonds de roulement de 200 projets utilisant la plateforme par an (à partir de 2024) ; de réduire à 7 mois le délai moyen d’accès aux données pour les projets nécessitant un appariement entre plusieurs sources de données ; de nouer plus de 40 nouveaux partenariats avec des infrastructures locales ou mutualisées au niveau national et européen ; et de multiplier par trois ses échanges avec la société civile.
Mentorat Guide d’engagement de la fonction publique. Ministère de la transformation et de la fonction publiques/Collectif Mentorat, janvier 2023
Ce guide a pour vocation d’informer et d’aider tout(e) administration, collectivité, établissement hospitalier, quelle que soit sa taille, sur l’élaboration d’une démarche en faveur du mentorat.
Si vous êtes : responsable de service ou de direction RH, responsable diversité & égalité, cadre dirigeant, mais aussi un mentor déjà engagé dans une association, quelle que soit votre catégorie, et vous souhaitez engager votre structure – ce guide est pour vous.
Ce guide est destiné à l’ensemble des trois versants de la fonction publique.
A travers un parcours type, il détaille les étapes clés par lesquelles passer pour comprendre, structurer, déployer et faire vivre son engagement.
Les effectifs de la fonction publique de 1997 à 2021. FIPECO, janvier 2023
Ce billet présente d’abord les effectifs de la fonction publique en 2021 puis leur évolution depuis 1997 (hors emplois aidés).
Il propose ensuite quelques éléments de comparaison internationale.
C>Terre Normes environnementales : quels effets sur le travail et les formations ? Céreq, Céreq Bref, n° 432, décembre 2022
Ecolabel, HQE, ISO… derrière ces termes techniques se cachent l’ensemble des démarches, labels ou certifications visant à inciter les entreprises à produire sans détruire l’environnement. Ces normes relèvent en partie d’obligations légales, mais aussi largement de l’engagement volontaire des entreprises.
Dès lors, qu’en est-il de leur diffusion effective au sein du système de production et d’emploi ? Pour l’évaluer, ce Céreq Bref propose une première approche statistique de leur poids dans l’activité de travail et la formation des salariés.
Rapport annuel 2023 sur l’état du sexisme en France. Haut-Commissariat à l’égalité, janvier 2023
Le sexisme ne recule pas en France. Au contraire, il perdure et ses manifestations les plus violentes s’aggravent. Tel est le constat alarmant du rapport annuel 2023 du HCE sur l’état du sexisme en France, qui s’appuie à la fois sur les derniers chiffres officiels et sur les résultats du baromètre réalisé par l’institut Viavoice auprès de 2500 personnes représentatives. Ce sondage rend compte des perceptions de la société face aux inégalités entre les femmes et les hommes, évalue le degré de sexisme de la population, restitue le vécu des femmes et mesure l’adhésion aux outils de lutte existants. Sylvie Pierre-Brossolette, présidente du HCE, remet ce rapport au Président de la République, Emmanuel Macron, mercredi 25 janvier.
Principal enseignement : en dépit d’une sensibilité toujours plus grande aux inégalités depuis Me too, les clichés et les stéréotypes sexistes perdurent. L’opinion est paradoxale : elle reconnaît et déplore l’existence du sexisme mais ne le rejette pas en pratique, majoritairement chez les hommes. La persistance du sexisme dit « ordinaire » est d’autant plus préoccupante qu’elle peut conduire aux manifestations les plus violentes.
Principal enseignement : en dépit d’une sensibilité toujours plus grande aux inégalités depuis Me too, les clichés et les stéréotypes sexistes perdurent. L’opinion est paradoxale : elle reconnaît et déplore l’existence du sexisme mais ne le rejette pas en pratique, majoritairement chez les hommes. La persistance du sexisme dit « ordinaire » est d’autant plus préoccupante qu’elle peut conduire aux manifestations les plus violentes.
Parmi les hommes de 25 à 34 ans, près d’un quart estime qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter, et tous âges confondus 40% trouvent normal que les femmes s’arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants. En ce qui concerne les femmes, 80% estiment être moins bien traitées que les hommes en raison de leur sexe et 37% disent avoir déjà subi des rapports sexuels non-consentis.
En même temps, ils estiment ensemble, à une écrasante majorité, que l’action des pouvoirs publics est insuffisante.
Le HCE propose un plan d’urgence global contre toutes les manifestations du sexisme et ses causes.
Le HCE propose un plan d’urgence global contre toutes les manifestations du sexisme et ses causes.
L’effort doit non seulement porter sur la protection et la répression mais aussi sur la prévention en agissant sur les mentalités dès le plus jeune âge. Parmi les mesures clés, la régulation des contenus du secteur numérique pour lutter contre les stéréotypes, les représentations dégradantes et les scènes de violences désormais banalisées sur internet, en particulier dans les vidéos pornographiques.
Vadémécum relatif au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). France compétences, V1.1, janvier 2023
France compétences publie une version mise à jour de son vadémécum Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) afin de tenir compte notamment, de la modification apportée par la loi n° 2022-1598 du 21 décembre 2022 portant mesures d'urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi.
Cette loi a récemment ouvert plus largement l’accès à la validation des acquis de l’expérience (VAE). Le vadémécum intègre ainsi la possibilité d’acquisition d’un bloc de compétences à l’issue d’un parcours de validation de l’expérience et rappelle que certaines procédures sont désormais simplifiées.
Cette nouvelle version a également été enrichie de quelques références au chantier d’identification des correspondances entre certifications professionnelles et leurs blocs de compétences mais aussi pour faire suite aux suggestions d’amélioration formulées par les professionnels du secteur.
L'ambition de ce vadémécum est de guider les organismes dans le processus d’enregistrement de leur certification professionnelle. Il précise les attendus relatifs à l’enregistrement au RNCP d’une certification professionnelle, comprend les lignes directrices de la Commission de la certification professionnelle, et comporte des indications relevant de bonnes pratiques.
Le document présente notamment : les grandes notions de la certification professionnelle, les éléments de démonstration de l’efficience d’un projet de certification professionnelle et les attendus en matière de construction des référentiels des certifications. Il rappelle également les obligations découlant de l’enregistrement au RNCP.
Une version en anglais sera prochainement disponible afin d’en favoriser la diffusion auprès des acteurs non-francophones.
Bilan Formation-Emploi 2022. Insee, Insee Résultats, janvier 2023
Le bilan Formation-Emploi propose des données essentielles sur les relations entre le système de formation et l'emploi, en une vingtaine de classeurs incluant des tableaux, des cartes et des graphiques.
Ces classeurs sont regroupés en 3 thèmes : l'école et ses sortants, l'insertion des jeunes et la formation tout au long de la vie (Formation des adultes ; Formation des personnes en recherche d'emploi ; Diplômes en formation continue ; Validation des acquis de l'expérience ; Formation professionnelle continue financée par les entreprises).
Ces données ont été élaborées en coopération avec le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq) et les ministères chargés de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et du Travail.
Les métiers en 2030 : quelles perspectives de recrutement en région ? France Stratégie, janvier 2023
En mars 2022, France Stratégie et la Dares dressaient un panorama des dynamiques et des difficultés de recrutement dans les décennies à venir en France.
Dans ce nouveau rapport, France Stratégie et la Dares proposent une déclinaison régionale des métiers qui vont recruter d’ici à 2030. Résultats : les régions situées au Nord et à l’Est devraient connaître moins de difficultés de recrutement, et d’autres régions, allant de la façade atlantique jusqu’au bassin méditerranéen, dont le déficit potentiel de main-d’œuvre serait à l’inverse accentué du fait de leurs spécificités économiques et démographiques.
Côté métiers, les agents d’entretien, aides à domicile et conducteurs de véhicules rencontreraient des difficultés de recrutement dans l’ensemble des régions. Mais d’autres métiers, tels que les maraîchers, viticulteurs et jardiniers, les agriculteurs et éleveurs, les ingénieurs et cadres techniques de l’industrie et les ingénieurs en informatique, rencontreraient également des difficultés de recrutement.
Rapport sur l’usage des fonds de la formation professionnelle et du conseil en évolution professionnelle. France compétences, janvier 2023
Ce rapport contribue à l’un des enjeux majeurs de la régulation du système de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Il vise précisément à offrir aux décideurs politiques et paritaires une image fiable du rapport coût-qualité des actions de formation. Chaque grande catégorie d'actions y est répertoriée pour faire correspondre ses coûts unitaires financés sur fonds publics et mutualisés avec des indicateurs de résultats et de valeurs ajoutées. Il s’appuie sur des données inédites de France compétences, mais aussi sur la synthèse de résultats publiés par ses principaux partenaires (Dares, Depp, Céreq).
Le Rapport sur l’usage des fonds a ainsi pour objectifs de :
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Rendre compte annuellement de l'usage des fonds de la formation professionnelle et du conseil en évolution professionnelle…
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En assurant l'observation des coûts en matière de formation professionnelle, lorsque les prestataires perçoivent un financement public ou paritaire, …
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Et en publiant des indicateurs permettant d'apprécier la valeur ajoutée des actions de formation ainsi financées.
Ce rapport se présente comme un document thématique, classé par dispositifs de formation, de façon pédagogique et succincte. Il est possible d’y retrouver toute l’information nécessaire pour juger du coût et de la qualité d’un dispositif.
Une exploration de la formation en situation de travail, en Europe et ailleurs. AEFA/Agence Erasmus+ France éducation & formation, janvier 2023
L’objectif de cette publication de l’AEFA est d’établir une cartographie exploratoire de la formation en situation de travail (FEST) en Europe, et au-delà.
A travers des exemples, des ressources, des renvois à des thématiques connexes, cette publication offre des ouvertures sur ce qui existe ailleurs. Au-delà d’éléments de comparaison et de repères en Europe, il propose ainsi un corpus de ressources pédagogiques pour former et apprendre sur le lieu de travail. Le changement d’échelle proposé constitue aussi un moyen de regarder le contexte français différemment, en établissant par exemple un lien avec le sujet de l’organisation apprenante.
Cette publication s’adresse aux praticiens de la formation et au-delà. Elle peut aussi alimenter la réflexion d’un lectorat élargi : décideurs, chercheurs, responsables formation, qu’ils agissent dans un cadre public, institutionnel ou privé.
Ce travail poursuit plusieurs objectifs. Au-delà d’éléments de comparaison et de repères en Europe, il propose un corpus de ressources pédagogiques pour former et apprendre sur le lieu de travail.
A travers des exemples, des ressources, des renvois à des thématiques connexes, cette publication offre des ouvertures sur ce qui existe ailleurs. Au-delà d’éléments de comparaison et de repères en Europe, il propose ainsi un corpus de ressources pédagogiques pour former et apprendre sur le lieu de travail. Le changement d’échelle proposé constitue aussi un moyen de regarder le contexte français différemment, en établissant par exemple un lien avec le sujet de l’organisation apprenante.
Cette publication s’adresse aux praticiens de la formation et au-delà. Elle peut aussi alimenter la réflexion d’un lectorat élargi : décideurs, chercheurs, responsables formation, qu’ils agissent dans un cadre public, institutionnel ou privé.
Ce travail poursuit plusieurs objectifs. Au-delà d’éléments de comparaison et de repères en Europe, il propose un corpus de ressources pédagogiques pour former et apprendre sur le lieu de travail.