Guide Laïcité et gestion du fait religieux dans les établissements publics de santé. Observatoire de la laïcité, 2016
L’hôpital est un lieu d’accueil pour tous, en particulier de populations rendues vulnérables par la maladie aussi bien que par leur place dans la société (personnes âgées, personnes en situation de handicap, etc.).
C’est aussi un lieu où s’exprime toute la richesse du modèle social français et où la notion de service public prend le plus de sens. L’hôpital est un lieu fermé, qui prend en charge des personnes en souffrance, physique ou psychologique. Pour assurer sa mission et garantir un soin de qualité à chacun, il doit parfois s’intéresser à ce qui relève de l’intime des individus, des familles et des relations humaines.
Après avoir auditionné les acteurs de terrain, l’Observatoire de la laïcité fait le constat de la nécessité de porter à la connaissance des personnels et des patients les règles qui découlent du principe de laïcité. Il constate également un besoin de formations sur les questions de laïcité et de gestion du fait religieux dans le secteur hospitalier. Face aux difficultés pratiques, l’Observatoire de la laïcité a souhaité établir un guide rappelant les réponses, encadrées par le droit, aux cas concrets relevant du principe de laïcité dans les établissements publics de santé, tant pour les personnels que pour les usagers.
Mission Groupements Hospitaliers de Territoire. Rapport de fin de mission. Ministère des affaires sociales et de la santé, février 2016
Jacqueline Hubert, directrice générale du CHU de Grenoble, et Frédéric Martineau, président de la Conférence des présidents de commission médicale d'établissement de centres hospitaliers, ont été chargés d'une mission d'accompagnement dans le cadre de la mise en place des groupements hospitaliers de territoire (GHT).
Prévus dans la « loi de modernisation de notre système de santé », ces dispositifs ont pour objectif de « faire en sorte que les établissements publics de santé d'un même territoire définissent une stratégie de prise en charge partagée autour d'un projet médical commun et gèrent ensemble certaines fonctions transversales (systèmes d'informations, fonction achat, plans de formation, etc.) ».
Après un rapport d'étape, le présent rapport présente 17 orientations, dont 10 consacrées aux décrets d'application, 3 portant sur les enjeux de rémunérations des activités de télémédecine, et enfin 4 dédiées à l'accompagnement du déploiement.
L'introduction de blocs de compétences dans les diplômes professionnels. IGEN-IGAENR, Rapport n° 2015-078, novembre 2015
La loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale a notamment permis la création du compte personnel formation (CPF) et introduit la notion de bloc de compétences présentée comme une solution susceptible de sécuriser les parcours.
La mission a clarifié les contours de la notion de compétence et cerné les liens entre blocs de compétences et diplômes. Elle a analysé l'opportunité d'intégrer les blocs de compétences dans les diplômes et d'envisager des modalités d'acquisition progressive de ces derniers, dans un contexte de diversité des voies d'accès et de formation tout au long de la vie.
Si l'introduction de blocs de compétences peut apporter des pistes de réponses, d'autres pistes peuvent être également envisagées, avec notamment une évolution de la VAE et une meilleure traçabilité des parcours d'accès au diplôme.
Réseaux ministériels - Accompagnement personnalisé des agents publics au sein des services de l’Etat – Présentation. DGAFP, février 2016
A différents stades de sa carrière, chaque agent public cherche des réponses personnelles à ses interrogations : comment progresser dans l’exercice de mes fonctions, comment changer de métier, comment concilier ma vie professionnelle et ma vie familiale ou encore comment partager mes connaissances et savoirs avant mon départ en retraite.
Pour répondre à ces questionnements divers et multiples et parfois en situation d’urgence, les directions des ressources humaines ministérielles et d’un certain nombre d’établissements publics ont mis en place une fonction de conseil en évolution professionnelle. Des conseillers accueillent à leur demande les agents pour les informer, les orienter mais aussi leur proposer de faire un bilan de leur carrière, les aider à construire leur projet professionnel ou les soutenir dans les différentes phases de sa mise en œuvre.
En proposant une présentation des réseaux ministériels, la direction générale de l’administration et de la fonction publique souhaite valoriser ces initiatives ministérielles et renforcer la lisibilité de cette fonction, présenter ces services, leur organisation et leurs modalités d’intervention afin de mieux les faire connaître. Cette publication est également destinée à tous les professionnels de l’accompagnement des agents qui sauront nouer des relations avec les différents réseaux, afin de répondre aux agents au-delà de leur périmètre ministériel. Il est en effet important que les agents qui le souhaitent puissent envisager de conduire leur parcours professionnel hors du périmètre de leur département ministériel d’origine, pour, par exemple, élargir leurs compétences ou prendre des responsabilités nouvelles dans leur bassin d’emplois.
Cette première édition, non exhaustive, sera régulièrement enrichie sur le site de la fonction publique, sur lequel elle est mise en ligne. Elle rendra compte du développement des réseaux en charge de l’accompagnement personnalisé des agents au sein des services de l’Etat et de ses établissements. [Editorial]
La prévention des conflits d’intérêts en matière d’expertise sanitaire [Rapport]. Cour des comptes, mars 2016
Ce rapport, rendu public le 23 mars 2016 et demandé par la commission des affaires sociales du Sénat, dresse un premier bilan de la loi du 29 décembre 2011 en ce domaine.
Malgré son ambition, le dispositif de transparence institué par ce texte présente des failles majeures (absence de contrôle des informations déclarées, sanctions pénales sans réelle portée, interprétation très restrictive des avantages consentis par les industriels aux professionnels de santé).
La vérification de sa mise en œuvre dans cinq organismes (HAS, ANSM, INCa, CEPS, Oniam) met en lumière de fréquentes anomalies, qu’il s’agisse du respect des obligations déclaratives, de l’analyse des liens d’intérêts et des modes de gestion des conflits d’intérêts, de la publicité des séances ou du contenu financier des conventions passées avec les professionnels de santé, sur lequel un premier éclairage est apporté.
Ce bilan appelle, en complément de la loi du 26 janvier 2016, des mesures pour mieux organiser l’administration centrale et les agences sanitaires, soutenir l’indépendance et la qualité de l’expertise sanitaire, renforcer l’efficacité du dispositif de déclarations d’intérêts et instaurer un contrôle effectif de leur véracité par une instance indépendante. La Cour formule dix recommandations en ce sens.
Enquête du Conseil National de l'Ordre des médecins sur l’état des lieux de la permanence des soins ambulatoires en médecine générale au 31 décembre 2015. Conseil National de l'Ordre des médecins, mars 2016
La 13ème édition de l’enquête annuelle de l’Ordre des médecins souligne que la mobilisation des médecins généralistes volontaires a globalement permis de répondre aux besoins de la population en matière de permanence des soins (PDS) sur l’année 2015.
Pour autant, au niveau de certains territoires, voire de départements entiers, le dispositif continue de se fragiliser. L’Ordre des médecins rappelle son inquiétude sur le manque d’accompagnement apporté aux médecins volontaires pour assurer cette mission de service public et plaide pour une gouvernance mieux partagée et une remise à plat profonde de l’organisation territoriale des soins.
Consulter le communiqué de presse
Enquête relative au degré de déploiement des pratiques professionnelles concourant à l’amélioration de la qualité de vie (bientraitance) dans les Ehpad - Zoom présentant les principaux résultats de l’enquête. ANESM, 2015
Réalisée dans le cadre de l’opération « Bientraitance des personnes âgées accueillies en établissement » engagée par le Secrétariat d’Etat à la solidarité, cette enquête a été réalisée dès 2009 par l’Anesm et reconduite en 2010-2011.
L’enquête a été effectuée sur la base d’un nouveau questionnaire. Les Ehpad participants ont été tirés au sort après échantillonnage. Pour les accompagner dans l’utilisation de cet outil, un guide de remplissage consultable et téléchargeable ci-contre a été mis à leur disposition.
Les établissements n’ayant pas été tirés au sort dans le cadre de cette enquête et souhaitant faire un état des lieux de leurs pratiques, pouvaient également s’appuyer sur le questionnaire et sur le guide.
Surveillance des accidents exposants au sang dans les établissements de santé français. Réseau AES-Raisin, France – Résultats 2013-2014. Institut de veille sanitaire, 2016
Contexte : l’accident avec exposition au sang (AES) et aux liquides biologiques est un risque professionnel majeur pour les professionnels de santé.
Objectif : surveiller les AES dans les Établissements de santé (ES) français.
Méthodes : la participation des ES à ce réseau de surveillance (AES-Raisin) est volontaire et anonyme. Les AES ont été documentés à l'aide d'un questionnaire standardisé qui documente la nature, les circonstances (mécanisme, type de dispositif, statut infectieux de la source) et le suivi de chaque AES. La survenue des AES a été rapportée au nombre de lits des hôpitaux, au nombre de professionnels de santé (en équivalent temps plein (ETP)) et à l’utilisation de certains dispositifs médicaux.
Résultats : 19 811 AES en 2013 et 17 927 AES en 2014 ont été respectivement documentés dans les 1 056 ES en 2013 et dans 1 087 ES participant au réseau de surveillance en 2014. L’incidence globale des AES était de 6,3 pour 100 lits en 2013 et de 5,7 en 2014, variant de 1,4 à 16,3 pour 100 ETP selon les catégories professionnelles. Pour l'ensemble des ES participants et dans la cohorte stable des 275 hôpitaux qui ont participé chaque année de 2008 à 2014, les taux d'incidence AES pour 100 lits ont diminué significativement de 23,0 % et 19,2 %, respectivement (p<10-4). L’accident percutané était la cause la plus fréquente d'AES rapportée. Au nombre de 14 139 en 2014 soit 78,8 % de la totalité des AES, ils étaient principalement associés à des blessures par piqûre (n=12 113), la moitié d'entre elles étant liée à la manipulation des aiguilles (48,8 %) qui reste le principal type d'exposition signalée. Au sein de la cohorte stable, la conformité de l'usage des gants dans les ES rapportant des AES s’est élevée de 68,6 % en 2008 à 74,6 % en 2014. En revanche, la mise à disposition des collecteurs à objets piquants coupants tranchants est restée stable, de l’ordre de 71 %. En 2014, l’AES était toujours un événement évitable grâce au respect des précautions standard dans 29,8 % des cas. Au sein de la cohorte stable entre 2008 et 2014, une diminution significative de la proportion des AES évitables était observée (de 40,4 % en 2008 à 33,1 % en 2014) ainsi que l’utilisation croissante des dispositifs sécurisés.
Conclusions : les résultats 2013-2014 du réseau AES-Raisin suggèrent que la sécurité d’exercice des professionnels de santé a été fortement améliorée au cours des sept dernières années en France. Cette surveillance a permis une meilleure connaissance des AES, démarche essentielle pour guider les stratégies de prévention (mesures organisationnelles, techniques, formations).
Ces efforts de prévention méritent d’être poursuivis pour continuer à optimiser cette sécurité d’exercice.
Handicap psychique - Les 10 enseignements clés. FFH/FEGAPEI, 2016
La FEGAPEI et la Fédération hospitalière de France, avec le soutien de la Mutuelle Intégrance et d’Apicil Prévoyance, ont animé en 2015 un tour de France des ateliers collaboratifs entre professionnels du sanitaire et du médico-social autour du handicap psychique.
Une expérience restituée dans cet ouvrage présentant de façon ludique et décomplexée les dix préconisations issues de ces rencontres pour un meilleur accompagnement des personnes handicapées psychiques.
Les ateliers sont nés du constat partagé de ruptures trop fréquentes dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap psychique, dues en partie à un manque de coordination entre secteurs sanitaire et médico-social. Les deux organisations ont donc souhaité, à travers l’animation d’ateliers dans 6 régions différentes, favoriser les échanges entre professionnels et faire évoluer leurs représentations respectives.
Les 6 ateliers ont rassemblé 322 participants, dont 59 % issus du secteur médico-social, 22 % du secteur sanitaire et 19 % d’autres secteurs, comme celui de l’insertion.
L’ouvrage publié aujourd’hui témoigne avec humour de la richesse des échanges qui y ont eu lieu et présente les 10 préconisations qui en sont issues.
Impacts des coopérations formalisées sur l’accompagnement de l’usager au sein des établissements et services sociaux et médico-sociaux publics. GEPSo, 2016
Le thème des modes de coopérations inter-iinstitutionnelles et de leur effets sur les parcours des usagers a été exploré par la commission service du Groupe national des établissements et Services Publics Sociaux et Médico-Sociaux.
Cette étude mesure l’impact des coopérations entre les établissements et services sociaux et médico-sociaux publics sur l’accompagnement des usagers.
L’offre de soins dans les petites villes : Dans la difficulté, les maires innovent. Association des Petites Villes de France, février 2016
L’APVF publie une enquête sur la situation de l’offre de soins dans les petites villes, menée par la commission Santé et Offre de soins. Cette enquête relaie l’inquiétude de nombreux maires de petites villes face à la difficulté de maintenir une offre de soins satisfaisante sur leur territoire.
Vieillissement des praticiens, difficulté à trouver des remplaçants et insuffisance de l’offre, particulièrement en matière de médecine spécialisée, constituent les premières difficultés auxquelles sont confrontées ces petites villes. Cela concerne près de 70% de celles qui ont répondu au questionnaire de l’APVF.
De plus, un effet ciseaux tend à s’installer dans les territoires les plus fragilisés lorsque ces facteurs se combinent avec la fermeture définitive, provisoire ou envisagée de services des établissements hospitaliers. Il convient également de souligner que les résultats de l’enquête de l’APVF montrent que la désertification médicale ne concerne pas uniquement les territoires ruraux. De nombreuses communes péri-urbaines ou limitrophes d’une grande ville ou d’une métropole sont concernées. Face à une difficulté qu’ils perçoivent comme accrue, les élus tentent de répondre par des initiatives locales. A ce titre, l’exercice en commun de la médecine, notammment dans les maisons de santé pluridisciplinaires, constitue un outil privilégié pour lutter contre la désertification médicale. Afin de les soutenir dans cette démarche, l’APVF émet des propositions pour renforcer la lutte contre les déserts médicaux : expérimentation des territoires prioritaires de santé, cumul emploi-retraite pour les médecins libéraux, régionalisation de l’internat, attention particulière à l’importance des soins de proximité dans les futurs projets médicaux partagés et à la place des élus dans les groupements hospitaliers de territoire, etc.
Enfin, l’APVF se fait l’écho de la demande de nombreux maires de petites villes que la question des conditions d’installation des médecins soit mise au débat national.
Unité de soins, d’évaluation et de prise en charge Alzheimer [Livre blanc]. SFGG/FCMRR/France Alzheimer, 2016
Durant les 15 dernières années la «filière Alzheimer» a connu des améliorations majeures en France à la fois en matière de diagnostic, de prise en charge mais aussi de recherche notamment dans les champs de la prévention, de la thérapeutique et des biomarqueurs. Nous résumons ici les travaux, les synthèses et les conclusions du workshop qui s’est tenu à Toulouse le 14 Octobre 2015 en préparation du Livre Blanc des Unités de Soins Alzheimer.
Les professionnels et associations de familles de patients réunis lors de ce groupe de travail ont établi un certains nombre de propositions pour l’évolution de la filière dans les années à venir :
1) il convient de lutter contre le cloisonnement entre les activités de diagnostique, de soins et de recherche tout en garantissant un égal accès à tous à l’innovation et à la recherche thérapeutique;
2) un diagnostic précoce de la Maladie d’Alzheimer (MA) devrait contribuer à une prise en charge optimale, multidisciplinaire, et bénéficier de la recherche innovante;
3) L’accès aux soins spécialisés doit se faire par une démarche de décentralisation des activités des CMRR vers les consultations mémoire et les autres dispositifs ambulatoires de soins primaires;
4) malgré la multiplication récente de structures de soins et d’hébergement pour patients avec MA, celles ci doivent pouvoir évoluer pour répondre à des besoins non couverts et émergeants, comme l’hospitalisation en court séjour ou aux urgences des patients atteints de MA.
Il parait d’ores et déjà impératif, de mettre en place les actions prévenant la dépendance acquise à l’hôpital mais évitable. Conformément aux orientations générales de la politique de santé, la filière doit améliorer ses interactions avec les dispositifs de soins primaires (repérage en cabinet de médecine générale, prévention et prise en charge des symptômes psycho-comportement au plus prêt des lieux de vie des patients).
Le groupe de travail suggère que la mise en œuvre de ces orientations, appuyée sur une coordination renforcée de l’action des différents acteurs au plus prêt des dispositifs de soins primaires, est de nature à garantir une meilleure visibilité de la filière pour les patients, leurs familles et les médecins traitants.
Livre blanc sur l’accueil, le divertissement et les loisirs à l’hôpital. Hospinnov, 2016
My Hospi Friends et Hôpital Trend sont à l’origine du premier « Livre Blanc sur l’accueil, le divertissement et les services à l’hôpital ». Son objectif principal est de réaliser un bilan des attentes des patients et d’anticiper les tendances à venir dans l’hôpital.
Il permet également de montrer que répondre à ces besoins contribuera à améliorer la satisfaction des patients, modernisera l’image de l’hôpital et participera ainsi à l’attractivité des établissements de santé.
Pour réaliser ce Livre Blanc une enquête de grande ampleur a été lancée. Une fois les résultats analysés, ce Livre Blanc a été diffusé aux professionnels de santé et aux décideurs du secteur, afin qu’une nouvelle impulsion soit donnée au service du patient.
Il est chapitré de la façon suivante : l’accueil et le divertissement lors de l’hospitalisation ; les équipements et services accessibles dans la chambre ; la communication et l’information ; culture à l’hôpital ; aspects financiers & procédures de marchés publics ; les associations de patients et d’usagers ; international.
Maladies chroniques et emploi dans la fonction publique territoriale. Mutuelle nationale territoriale, 2016
La MNT a conçu un projet et des outils pour favoriser l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des agents territoriaux atteints de maladie chronique.
Elle répond ainsi à une véritable demande des collectivités locales. En effet, 39 % des territoriaux sont concernés, ce qui représente près du double de la moyenne nationale1. En collaboration avec l’association [im]Patients, Chroniques & Associés (ICA) et des experts territoriaux, la MNT propose trois types d’action :
- des conférences de sensibilisation pour les élus et les décideurs,
- des formations et des fiches pratiques pour les encadrants de proximité,
- des actions de sensibilisation et un guide d’information pour les agents territoriaux.
Imaginés et conçus par la mutuelle, ces actions et ces outils permettent de disposer d’informations pratiques concernant les maladies chroniques et leurs conséquences sur la vie professionnelle, les ressources internes à la collectivité ou mobilisables à l’externe, les droits statutaires des territoriaux, les dispositifs d’aide et d’accompagnement. Le guide de 128 pages, le premier sur ce thème spécifique à la fonction publique territoriale, aborde tous les problèmes pour les personnes concernées, du diagnostic à la fin de carrière en passant par le soutien, l’orientation, l’attitude au travail, la poursuite de la carrière.
Note d'étape : enquête sur des incidents graves survenus dans le cadre de la réalisation d'un essai clinique - Premières constatations. Inspection générale des affaires sociales, février 2016
L'IGAS a été saisie par la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, le 15 janvier 2016, d'une mission d'inspection sur site à la suite d'un accident grave survenu dans le cadre de la réalisation d'un essai clinique de phase I à Rennes.
Il a été demandé à la mission d'indiquer dans quelles conditions il avait été fait application de la réglementation en matière : d'autorisation de réalisation de l'essai clinique ; d'autorisation de lieux habilités à réaliser une activité de recherche biomédicale ; de respect des dispositions de recrutement de volontaires sains ; d'administration d'un produit pharmaceutique ; de signalement d'évènements indésirables graves ; de modalités d'information des familles ; « la responsabilité des différents intervenants dans le respect des exigences et des bonnes pratiques organisationnelles et professionnelles devant être clairement établie ».
Après deux semaines d'investigation, cette note d'étape, remise le 4 février 2016, présente les premières constatations de la mission. L'IGAS poursuit ses investigations jusqu'à remise du rapport final.
Rapport d'information déposé (...) par la commission des affaires sociales sur la mise en application de la loi n° 2013-442 du 30 mai 2013 portant réforme de la biologie médicale. Assemblée nationale/Commission des affaires sociales, janvier 2016
Le rapport d'information propose un bilan de la loi portant réforme de la biologie médicale (initiée par le rapport de Michel Ballereau publié en 2008) près de trois ans après sa mise en oeuvre :
- état des lieux des textes d'application
- renforcement du caractère médical des examens de biologie, prévu par l'ordonnance de 2010
- enjeu autour de la pérennité de l'offre de biologie médicale de proximité
- question autour de la politique d'accréditation et de contrôle de la qualité des laboratoires de biologie médicale.
Plan cancer 2014-2019 : deuxième rapport au Président de la République. Institut national du cancer, février 2016
Le deuxième rapport de suivi du Plan cancer 2014-2019, remis au Président de la République, présente les principales réalisations de l'année 2015 sur le plan national et régional.
Le Plan cancer 2014-2019 s'inscrit dans la mise en oeuvre, à la fois, de la Stratégie nationale de santé et de l'Agenda stratégique pour la recherche.
Décliné en 17 objectifs qui se traduisent en 208 actions opérationnelles, il s'organise autour de quatre grandes ambitions :
- guérir plus de personnes malades ;
- préserver la continuité et la qualité de vie pendant et après un cancer ;
- investir dans la prévention et la recherche ;
- optimiser le pilotage et l'organisation de la lutte contre le cancer en y associant les usagers du système de santé, malades ou non.
Rôles des agents de santé dans la dispensation des soins liés à l’avortement sécurisé et de la contraception post-avortement. Organisation mondiale de la santé, février 2016
Des obstacles politiques et réglementaires, la stigmatisation ou la réticence de certains professionnels de santé à dispenser des soins sont autant de facteurs susceptibles de limiter encore davantage la disponibilité de prestataires de soins liés à l’avortement sécurisé et à l’après-avortement. Certaines sous-populations de femmes – par exemple, les populations rurales, moins éduquées ou pauvres, les adolescentes ou les femmes non mariées – sont exposées à un avortement à risque.
Dans de nombreux contextes, la dispensation de soins liés à l’avortement est réservée aux médecins spécialistes, alors que maintes interventions basées sur des données probantes relatives aux soins liés à l’avortement sécurisé et aux soins post-avortement, en particulier ceux qui interviennent tôt au cours de la grossesse, peuvent être dispensés en ambulatoire au niveau des soins primaires. L’émergence de l’avortement médicamenteux (avortement non chirurgical provoqué par des médicaments) comme une option sûre et efficace s’est traduite par une simplification ultérieure des normes y afférentes et des compétences des agents de santé requises pour réaliser un avortement sécurisé, ce qui a permis d’envisager d’étendre les rôles d’un ensemble bien plus vaste d’agents de santé dans la pratique de l’avortement sécurisé.
Les changements dans le travail vécus au fil de la vie professionnelle, et leurs enjeux de santé - Une analyse à partir de l'enquête SIP. Centre d'études de l'emploi, janvier 2016
Ce rapport présente un ensemble d'analyses menées au sein de l'Unité Ages et Travail du Centre d'études de l'emploi, et du groupement scientifique Creapt (Centre de recherche sur l'expérience, l'âge et les populations au travail), à partir des deux vagues de l'enquête Santé et Itinéraires Professionnels (SIP) initiée par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) et la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares).
Ces analyses sont consacrées aux changements dans les situations de travail, vécus par les enquêtés au fil de leurs itinéraires, tels qu'ils ressortent : des « changements importants » que ceux-ci ont mentionnés dans l'interrogation rétrospective de la première vague d'enquête en 2006 ; des modifications de conditions de travail lors de changements d'emploi (avec ou sans phase intermédiaire sans emploi), indiqués aussi dans cette interrogation rétrospective ; et des différences éventuelles entre les conditions de travail en 2006 et 2010 pour les enquêtés qui étaient au travail aux deux dates.
Le but de l'étude est de caractériser ces changements, d'apprécier les facteurs (notamment l'âge et la date de survenue) qui influencent leur contenu et de repérer leurs liens divers avec la santé.
Les proches aidants : une question sociétale - Accompagner pour préserver la santé. Association Française des Aidants, 2016
La santé des aidants est une thématique peu abordée et pourtant d’une importance primordiale. En effet, comme nous l'avons constaté lors de la conduite des ‘Ateliers Santé’, la santé de la personne malade passe souvent au premier plan et les aidants par surinvestissement et manque de temps mettent à l’écart leur propre santé.
De plus, les aidants regrettent que les professionnels ne s'intéressent pas davantage à leur santé. C’est la raison pour laquelle la Direction Générale de la Santé a missionné l’Association Française des Aidants pour regarder en quoi le fait d’accompagner un proche pouvait altérer sa santé, mais aussi comment les professionnels du soin et du prendre soin prenaient en compte la santé des aidants.
L’Association Française des Aidants a le plaisir de vous présenter les résultats de son observation des pratiques professionnelles en matière de repérage, d’orientation et de suivi des aidants dans leur parcours de santé. Ce travail qui a donné la parole aux aidants nous a permis de croiser les regards entre professionnels, aidants et acteurs institutionnels.
Plan de relance de l'apprentissage : l'accompagnement des apprentis pour une sécurisation des parcours. Inspection générale des affaires sociales/ Inspection générale de l'éducation nationale/ Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche, février 2016
L'IGAS, l'IGAENR et l'IGEN ont été saisies d'une mission portant sur l'accompagnement des apprentis pour une sécurisation des parcours, dans le cadre du plan de relance de l'apprentissage présenté par le Gouvernement en juillet 2014.
La lettre de mission demandait d'identifier et d'évaluer des pratiques professionnelles de lutte contre les ruptures des contrats d'apprentissage et de sécurisation des parcours mises en œuvre au niveau régional.
Après une analyse de la politique de l'apprentissage (périmètre, acteurs, données et évaluation), la mission présente un ensemble de dispositifs permettant d'accompagner les parcours des apprentis. Elle émet des propositions visant à favoriser la capitalisation et l'évaluation des dispositifs de sécurisation des parcours des apprentis.
L’apprentissage au 31 décembre 2014. DEPP, Note d’information, n° 04, février 2016
Au 31 décembre 2014, les centres de formation d’apprentis accueillaient 405 900 apprentis, soit une baisse de 4,4 % par rapport à 2013. La baisse s’est accentuée dans l’enseignement secondaire (- 6,7 % contre - 5,4 % entre 2012 et 2013) et dans le supérieur pour le niveau III.
Toutefois, la baisse des entrées en apprentissage est moins marquée en 2014 qu’en 2013. L’apprentissage dans l’enseignement secondaire se concentre sur les CAP alors que c’est sur les BTS dans le supérieur.
Plus des trois quarts des académies ont enregistré une baisse supérieure à 3 % de leurs effectifs d’apprentis. Paris et la Martinique se sont distinguées par une hausse portée par le supérieur.
L’âge moyen des apprentis continue d’augmenter et atteint 19,4 ans fin 2014.
La formation professionnelle et statutaire des agents des ministères en 2014. DGAFP, Stats Rapides, n° 18, février 2016
Entre 2013 et 2014, le nombre moyen de jours de formation par agent en fonction dans les ministères (hors enseignement) a augmenté de 0,4 jour pour la formation statutaire (4,4 jours) et reste stable pour la formation professionnelle (3,1 jours).
La contribution des Cités des métiers au service public de l’orientation dans les régions françaises. Réseau des Cités des métiers, Ludovic Collin, février 2016
Comme tous les opérateurs d’accueil, d’information, d’orientation et d’accompagnement, le réseau des Cités des métiers est interpellé par le déploiement du Service public régional de l’orientation (SPRO).
Quelle contribution apporter dans les régions françaises ? C’est la question à laquelle répond un document que vient de publier le réseau.