Publié le 27/02/2017
Soins palliatifs : point d’avancement du plan national 2015-18
Lancé en décembre 2015, le plan national 2015-18 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie a débuté ses travaux par un comité de suivi plénier en février 2016.
A ce jour, toutes les actions sont engagées et plus de 50 % sont déjà réalisées ou en passe de l’être.
Chaque année, entre 150 000 et 200 000 personnes bénéficient de soins palliatifs. Pour leur garantir une fin de vie digne et apaisée, des mesures ont été mises en place par le gouvernement :
- Renforcement des moyens alloués aux structures de recours (unités de soins palliatifs pour les situations les plus complexes ou difficiles et des lits identifiés en soins palliatifs)
- Allocation de crédits (14 millions € en 2016) pour renforcer les équipes intervenant au domicile – y compris en maison de retraite – et, ainsi, apporter une réponse adaptée aux 80 % des patients en fin de vie souhaitant rester chez eux. Ces crédits sont également venus soutenir des projets innovants, notamment ceux permettant de repérer précocement les personnes justifiant d’une prise en charge palliative.
- Campagne nationale d’information lancée en décembre 2016 sur les droits des personnes malades et des personnes en fin de vie, à l’attention des professionnels de santé, complétée par une campagne grand public en février 2017.
- Création d’une filière universitaire en « épistémologie clinique » (ou médecine palliative) en janvier 2017. Tout en renforçant les pratiques, elle permettra de constituer un corps d’enseignants-chercheurs dans le domaine des soins palliatifs et de l’accompagnement de la fin de vie.
- Recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) pour les professionnels, bientôt complétées par l’agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) pour faciliter le maintien à domicile, dans leur lieu de vie, des personnes nécessitant des soins palliatifs.
- Mise en place d’une fiche de liaison avec les centres de régulation des services d’urgence pour éviter les ré-hospitalisations et s’assurer que le souhait des patients de rester chez eux est respecté.